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Pour ce qui regarde la défalcation sur les dettes de la Silésie des prétentions que mes sujets commerçants ont à la charge de l'Angleterre,1 je veux bien vous dire pour votre direction que mon intention n'a jamais été autre sinon que, quand je me verrai absolument obligé de venir à cette défalcation, je ne la ferai que vers la fin du payement des dettes de la Silésie.

Federic.

Nach dem Concept.


4129. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 17 février 1750.

La dépêche que vous m'avez faite du 6 de ce mois, m'a été bien rendue. J'applaudis bien à la réquisition que le ministère de Suède fera faire à Constantinople pour disposer la Porte Ottomane à faire de certaines insinuations à la cour de Pétersbourg, et je ne doute pas du bon effet que cela fera, surtout après le changement favorable qui s'est fait en dernier lieu dans le ministère de Constantinople.

Ledit ministère a également bien fait de ne point avoir passé les bons offices que l'Espagne lui a offerts. Plus des puissances respectables parleront, pour ainsi dire, d'une seule bouche et tiendront unanimement les mêmes propos, plus faut-il que cela opère de bien et fasse impression sur les autres.

Federic.

Nach dem Concept.


4130. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 17 février 1750.

J'ai reçu vos relations du 7 de ce mois. Quoiqu'il n'y ait nul doute qu'il n'y ait quelque concert réglé entre les deux cours impériales et celle de Londres relativement à la déclaration de Panin, et que surtout celle de Vienne sera fâchée de manquer sa médiation, à laquelle elle aspirait, entre la Russie et la Suède, je crois cependant que le changement fait dans le ministère de Constantinople contribuera à ce que ces cours mettent de l'eau dans leur vin; au moins doit-on présumer que la bonne disposition où la Porte Ottomane se trouve actuellement à l'égard de la Suède, arrêtera absolument ces deux cours dans leurs projets. Et quoiqu'il ne soit point à douter que la cour de Pétersbourg ne veuille continuer à faire force de démonstrations guerrières au retour de la belle saison, je suis cependant persuadé que, nonobstant cela, elle se calmera à la fin, et l'épuisement de finances où l'Angleterre se trouve, et qui n'est pas du tout satisfaisant aux vues de la Russie, avec la considération qu'elle doit naturellement à tant de



1 Vergl. S. 219; Bd. VI, 21. 25. 245. 280. 281.