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3767. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

Potsdam, 23 juillet 1749.

Mon très cher frère. Je ne saurais vous écrire grande chose d'ici, sinon que je prends les eaux et que cette vie est fort ennuyeuse. Goltz, qui est encore un peu novice dans les affaires, m'a donné un faux avis de Pétersbourg, de sorte que jusqu'à présent on peut encore se flatter de voir toutes les choses tranquilles. Je vous embrasse, mon très cher frère, en vous assurant de la tendresse avec laquelle je suis, mon très cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


3768. AU SECRÉTAIRE DIESTEL A CHRISTIANIA.

Potsdam, 23 juillet 1749.

Les avis que vous me mandez par votre dépêche du 28 de juin dernier, semblent laisser plus d'espérance d'un bon succès de l'affaire de la négociation en question que je n'avais lieu de pouvoir m'en flatter par votre rapport précédent. Aussi m'est-il assez probable, au moment présent, que l'intention du ministère danois n'est que de se roidir et de se rendre un peu difficile, croyant peut-être obtenir de la sorte de meilleures conditions.

Si cette conjecture que je vous fais, pouvait se trouver fondée, vous insinuerez en ce cas convenablement aux ministres de France et de Suède de vouloir bien apporter de leur côté toutes les facilités possibles, afin que l'affaire pût être conclue le plus tôt le mieux, et vous leur représenterez, à cet effet, que, plus elle traînerait, plus aussi les cours de Londres et de Pétersbourg trouveraient occasion à tâcher de remuer ciel et terre pour faire échouer ladite négociation, dont cependant la réussite importait tant aux cours de France et de Suède pour qu'on pût dire que ce serait un grand coup de partie que de l'avoir conduite à une heureuse et prompte fin.

Federic.

Nach dem Concept.


3769. AN DEN OBERSTEN VON SEYDLITZ IN STOLPE.

Potsdam, 24. Juli 1749.

Nachdem Mir gemeldet werden wollen, wie dass jüngsthin die russische Flotte auf der danziger Rhede gelegen, einige zu Danzig angekommene Schiffe versichert hätten, wie sie auf ihrer Fahrt unterschiedene Scheerboote mit Russen besetzt angetroffen hätten, welche hinter Putzig weg an den pommerschen Küsten die Tiefe der See sondiret, so befehle Ich Euch hierdurch, dass Ihr Euch längst dem Strande Eurer Orten genau erkundigen lassen sollet, ob die Aussage gedachter