<262> marquerez-vous en même temps quel train les négociations de l'Angleterre prennent en Espagne, si elles s'y accrochent et à quoi, si après tout l'Angleterre pourra y réussir ou bien n'y faire que de l'eau claire.

Federic.

Nach dem Concept.


4138. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 21 février 1750.

Les anecdotes que vous me rapportez en date du 11 de ce mois, m'ont été intéressantes et agréables à savoir, et je vous en sais bien bon gré.

Concernant les plans et les dénombrements que vous avez entre vos mains, ma volonté est que vous les confiez au même d'entre vos domestiques au sujet duquel je vous ai écrit, il n'y a pas longtemps,1 que vous eussiez à l'envoyer, avec certaines listes de l'armée autrichienne, comme courrier jusqu'à Neisse, où il doit remettre le tout, bien empaqueté et cacheté, au général major de Treskow, afin que celui-ci puisse me le faire parvenir ultérieurement.

Je suis curieux de savoir de vous et vous me manderez en conséquence si la cour de Vienne ne commence point encore à s'ombrager des fortes augmentations que fait actuellement le roi de Sardaigne dans ses troupes, et si ladite cour sait déjà que le roi de Sardaigne a reçu de l'Espagne une remise de quatre à cinq millions de piastres.

Quant au compte que vous m'avez fait parvenir de la dépense du courrier que vous m'avez envoyé en dernier lieu, il sera payé dès ces premiers jours à votre commissionnaire à Berlin, lequel vous pouvez en avertir préalablement.

Federic.

Nach dem Concept.


4139. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 21 février 1750.

Quoique ce que vous me rapportez en date du 9 de ce mois, sur ce qu'on fait entendre de l'objet des chipoteries actuelles du ministre de Sardaigne à la cour où vous êtes, puisse être fondé, je crois cependant pouvoir me persuader qu'elles roulent encore sur tout autres choses que n'est l'affaire du rétablissement du bureau des postes de France à Turin.

La résolution que vous dites que le marquis de Puyzieulx a prise de quitter le département dont il est chargé, et qu'il en doit avoir fait la demande au Roi son maître, m'a été une nouvelle des plus disconsolantes; mais j'espère que les choses n'en viendront pas là, puisque



1 Vergl. S. 243.