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4141. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 21. Februar: „M. de Wulfwenstjerna a reçu un courrier de sa cour, qui, avec un passeport du marquis de Valory, a continué secrètement sa route par la Pologne pour Constantinople, afin d'y porter au sieur de Celsing, ministre de Suède, un ample détail de tout ce qui regarde la dernière déclaration que la Russie a fait faire en Suède par le sieur de Panin, et la réponse qu'on va lui remettre. Ce courrier est un officier suédois … et le sieur de Wulfwenstjerna en a dérobé soigneusement la connaissance au public d'ici, en le faisant passer pour un officier qui était au service de la France.“

Potsdam, 22. Februar 1750.

Ich habe es gleich errathen, dass es dergleichen sein müsste, sobald Ich die erste Nachricht von der Ankunft dieses Officiers erhalten. Inzwischen ist es sehr gut, dass man in Schweden diese Resolution gefasset hat.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4142. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

Potsdam, 23 février 1750.

Mon cher frère. Je vous envoie avec bien du plaisir les passeports des chevaux que vous me demandez. Je ne doute pas, mon cher frère, que votre présence ne soit fort avantageuse à votre régiment et n'obvie à bien des négligences, qu'il est temps de redresser encore. Le proverbe dit que l'œil du maître engraisse le cheval, et le proverbe a raison, principalement dans le militaire, et chez nous l'exactitude et la grande discipline exigent un soin continuel; et si les premiers de l'État ne donnent pas le bon exemple, tous les autres se négligent dans leurs emplois.

Je souhaite que vous trouviez tout bien et en bon état, vous priant de me croire avec tendresse et estime, mon très cher frère, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


4143. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 24 février 1750.

Les deux relations que vous m'avez faites, cotées sous numéro 18 et 19, m'ont été bien rendues; et je vous sais bon gré de ce que vous m'avez informé vous-même de la conversation qu'il y a eu entre M. l'abbé Lemaire et M. de Schulin relativement à ma situation et à mes forces. Ce que celui-ci a fait entendre au sieur Lemaire, comme