<280> que les alliés de la Russie avaient données en dernier lieu à Sa Majesté Très Chrétienne, que cette cour, contente de tout ce que la Suède a fait pour la tranquilliser sur le prétendu changement de la forme de son gouvernement, ne témoignerait plus les mêmes appréhensions, et que les démonstrations qui s'en étaient ensuivies, n'auraient plus lieu; mais que le mémoire que le comte Panin avait remis à Stockholm au mois de janvier dernier, était non-seulement contraire à ces assurances, mais qu'il attaquait encore l'indépendance de la Suède, en lui proposant des conditions si humiliantes pour sa souveraineté qu'elle n'aurait pu y acquiescer qu'aux dépens de son indépendance et de la dignité de sa couronne, de sorte qu'à tous égards Sa Majesté ne pouvait qu'applaudir à la réponse également sage et convenable que la cour de Suède venait de remettre au ministre de Russie, et qu'Elle Se flattait que tous les alliés de cette puissance et en particulier la cour de Vienne (d'Angleterre) voudrait bien interposer ses bons offices et insister auprès d'elle de la manière la plus forte, pour l'engager à se contenter de la réponse de la cour de Suède et à laisser tomber une affaire dont les suites pourraient facilement plonger le Nord dans le trouble et dans la confusion, Sa Majesté ne pouvant pas Se dispenser de remplir les engagements qu'Elle avait contractés avec la cour de Suède en vertu du traité de 1747, dans le cas où la Suède, contre toute attente, serait attaquée par la Russie.

Die mündliche Resolution auf den Bericht der Minister nach Aufzeichnung des Cahinetssecretärs. Die Declarationen nach den von dem Könige approbirten Concepten.



4165. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 4 mars 1750.

Monsieur. Quand j'ai touché dans ma dernière lettre quelque chose au sujet du sieur Loise,1 ce n'a jamais été pour vous rendre sa fidélité suspecte, mais j'ai cru que peut-être quelque zèle outré l'avait pu mener à ce que quelque indiscrétion lui fût échappée; toutefois, dès que la lettre que vous avez faite à votre cour relativement à l'affaire secrète que je vous ai communiquée, est passée par Hanovre, il n'est presque plus à douter que c'est là où le secret eût été trahi, puisque je sais — ce qu'aussi votre cour n'ignore pas — qu'on y a trouvé le moyen de s'emparer de quelques chiffres français. Il est à croire, en conséquence de cela, que c'est à Hanovre où le mystère a été trahi, et qu'on en a d'abord donné part à la cour de Vienne.

Federic.

Nach dem Concept



1 Das dem Abdruck von Nr. 4154 S. 270 zu Grunde liegende Concept nennt diesen Namen nicht; der König wird bei der Unterschrift eine Bemerkung hinzugefügt haben. Unter den im pariser Archiv aufbewahrten Abschriften aus dem Briefwechsel Valory's mit dem Könige fand sich Nr. 4154 nicht vor.