<289> idées à gens au monde que sans cela ils n'auraient eues de sitôt ou qui même de leur chef ne leur seraient jamais venues dans l'esprit.

Federic.

Nach dem Concept.


4178. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Chambrier berichtet, Paris 27. Februar: J'ai dit au marquis de Puyzieulx „que les intentions de Votre Majesté de faire parler à Vienne et à Londres comme la France le désirait, s'étaient croisées avec la demande que la France en a faite à Votre Majesté par mon canal.1 J'ajoutai que ce concours ne pourrait manquer d'être de poids, par l'unanimité des discours des ministres de part et d'autre, et que Votre Majesté en espérait un bon effet. Le marquis de Puyzieulx me répondit qu'il envoyait un courrier au marquis de Valory lequel lui porterait la copie de ce que le marquis de Mirepoix et le sieur Blondel auront ordre de lire aux ducs de Newcastle et de Bedford et au comte d'Ulfeld, sur la manière dont la France regarde le mémoire que la Russie a fait remettre à la Suède par le sieur Panin, et la réponse que la Suède a faite à ce mémoire.“

Potsdam, IO mars 1750.

Puisque mes dépêches précédentes que je vous ai faites, ont épuisé tout ce que je saurais vous dire sur votre dépêche du 27 du mois dernier, je ne saurais que vous y renvoyer et de vous dire, au surplus, que, quand le marquis de Valory viendra me parler au sujet que vous accusez, j'ai ma réponse toute prête et m'expliquerai envers lui de façon qu'on saura raisonnablement l'attendre de moi.

En attendant, je suis encore dans la ferme persuasion, par les raisons que je vous ai amplement développées dans mes dépêches antérieures, que, malgré la bile du chancelier de Russie, il n'osera porter les choses à une rupture ouverte avec la Suède. Ce que cependant ne m'endormira point, et j'espère que je saurai trouver moyen d'être informé à temps des desseins de la Russie et d'en avertir la France, surtout si la Russie voulait pousser à bout la Suède et parvenir à des extrémités envers elle.

Federic.

Nach dem Concept.


4179.. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 10 mars 1750.

Monsieur le Marquis de Valory. Je vous ai déjà marqué les justes soupçons que j'ai conçus que vos lettres que vous faites passer par Hambourg et par Hanovre en France, sont ouvertes à Hanovre, et que le secret qu'elles renferment en est trahi.2 Pour que cependant l'on puisse être entièrement assuré de la réalité de ces soupçons et savoir avec fondement si effectivement on a trouvé moyen à Hanovre de développer le secret de votre chiffre, il m'est venu la pensée qu'il serait



1 Vergl. S. 277.

2 Vergl. S. 281.