<296> devait fournir aux Maritimes, que de certaines mesures concertées relativement à l'élection d'un roi des Romains.

Je finis en vous ordonnant de faire un compliment bien flatteur de ma part à M. de Puyzieulx par rapport aux excellentes pièces de marbre dont Sa Majesté Très Chrétienne m'a fait régaler.

Federic.

Nach dem Concept.


4188. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 17 mars 1750.

J'ai reçu votre relation du 28 du mois dernier de février. Je n'ai jamais douté que la réponse donnée au sieur de Panin ne serait du tout du goût du comte Bestushew et qu'il n'y acquiescerait pas. J'attends le rapport circonstancié que vous me promettez à ce sujet, mais je suis surtout curieux d'apprendre l'impression que la déclaration que vous êtes chargé de faire de ma part, aura faite sur la cour de Russie et ce qu'elle avisera d'y répondre. Au reste, tant que le Chancelier ne fera que chicaner sur des mots, je le verrai faire tout ce qui lui plaira.

Federic.

Nach dem Concept.


4189. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION FRÉDÉRIC DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 17 mars 1750.

C'est avec une satisfaction entière que j'ai vu tout ce que vous m'avez marqué par vos dépêches du 7 et du 10 de ce mois, par rapport à la bonne disposition où se trouve la cour de Danemark, et à l'égard de la fermeté de ses sentiments pour la conservation de la tranquillité du Nord, que je tâcherai, de mon côté, de cultiver au possible. La petite anecdote que vous me marquez au sujet du crédit où se trouve le comte de Schmettau1 auprès les ministres de Danemark, m'a un peu surpris; je l'ai connu autrefois pour une bête assez légère, peut-être qu'il est revenu à présent et qu'il est devenu plus solide; mais avec tout cela, vous ferez bien d'être en garde avec lui, pour ne pas vous trop fier à lui. Ce que je ne vous dis cependant que pour votre direction seule.

Quant à l'ouverture à faire à la cour de Danemark, relativement à l'alliance à faire entre elle et moi, je m'abandonne au sieur Lemaire et au ministre de Suède, quand ceux-ci trouveront le moment convenable d'en pressentir les ministres de Danemark; et quand alors je serai informé de ce que ceux-ci demanderont, je verrai ce que j'y saurais faire.

Au surplus, il me paraît que par le crédit où M. de Cheusses se trouve auprès du chancelier de Russie, comte Bestushew, l'on pourrait



1 Dänischer Oberst, der früher in preussischen Diensten gestanden hatte.