<316> kann als mich bemühen, um erwähntes Auxiliarcorps von ein und andern teutschen Prinzen gegen Subsides zu bekommen1 — so ist Mein Wille, dass Ihr an den casselschen Präsidenten von Borcke2 schreiben und durch denselben in besonderem Vertrauen sondiren lassen sollet, ob nicht der casselsche Hof einen Subsidientractat mit mir errichten und nach solchem gegen gewisse Subsides ein Corps von 3000 Mann jeder Zeit bereit halten wolle, um erforderlichen Falls nach Meiner Disposition marschiren und gebrauchet werden zu können; wobei Ich jedoch exprès versprechen will, dass solches niemalen gegen österreichische Truppen dienen soll. Ihr sollet gedachten von Borcke auch zugleich sondiren lassen, auf wie viel Jahre man solchen Tractat zu schliessen vermeine und wie viel man an jährlichen Subsides deshalb zu haben verlange. Wovon Ich denn hiernächst Euren Bericht gewärtigen will.

Auf gleiche Art sollet Ihr bei dem gothaischen Hofe im Vertrauen sondiren, ob Ich von demselben ein Corps von 1500 Mann erhalten könne.

Uebrigens habt Ihr mir nächstens zu melden, wie stark eigentlich das Corps Auxiliairtruppen ist, welches Ich bei existirenden Casu foederis der Krön Schweden zu Folge unseres Tractats stellen muss und was sonsten vor Umstände deshalb stipuliret worden. Ich bin etc.

F.

Nach der Ausfertigung.


4216. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 31 mars 1750.

J'ai bien reçu votre dépêche du 20 de ce mois. Quant à la déclaration que le ministre de Saxe, le sieur de Suhm, a faite au président de la chancellerie, il est aisé de voir que la cour de Dresde n'a pas osé de s'expliquer à ce sujet de la façon que la Russie a désiré qu'elle devait faire et qu'elle aurait peut-être fait, si la considération pour la France ne l'avait retenue. Au surplus, je suis bien éloigné de croire, comme le comte Tessin, que la Russie voudrait s'apaiser peu à peu ; tout au contraire, je sais par un canal bien sûr, et mes lettres de Russie m'en confirment, qu'il n'est que trop certain que le chancelier Bestushew redoublera ses agaceries et chicanes contre la Suède au point qu'il la mettra au pied du mur, pour l'engager, s'il est possible, à commencer, elle-même, la première le branle, de façon que le ministère de Suède aura besoin de toute la fermeté et de la modération imaginable pour éviter que, par les indignités que ledit Chancelier lui fera, les choses ne soient portées à quelque extrémité.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 54.

2 Bruder des preussischen Generaladjutanten von Borcke.