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4277. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 26. April: „Votre Majesté verra par la ci-jointe réponse du sieur d'Asseburg [Cassel 23 avril] que la proposition de prendre tout le corps des troupes hessoises par une convention, telle que Votre Majesté m'a ordonné de lui proposer,1 paraît être assez de son goût, niais qu'il n'a pas voulu la faire au prince-stathouder de Hesse sans y être autorisé, parceque dans toutes mes lettres je n'ai fait, suivant les intentions de Votre Majesté, que sonder le terrain auprès du sieur d'Asseburg, sans lui demander une réponse directe de la part du Prince.“

Potsdam, 27. April 1750.

Er weiss bereits, dass Ich die hessische Truppen gerne haben wollen, auf den Fall, dass es mit Russland zu einer Ruptur kommen dörfte. Da aber die letzteren petersburgischen Briefe sehr favorable sein und hoffen machen, dass wenigstens dieses Jahr wiederum ruhig vorübergehen werde, so ist Meine Intention, dass er die Sache wegen der hessischen Truppen nicht pressiren dörfe, sondern vor der Hand antworten könne, dass es ihm sehr lieb wäre, die Information zu haben, wovon er gewiss sehr guten Gebrauch machen würde, im Fall, dass Ich ihn darnach fragen sollte, da er nunmehro wüsste, was er Mir darauf antworten sollte.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4278. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 28 avril 1750.

La dernière ordinaire m'a bien apporté votre dépêche du 17 de ce mois. La manière dont vous vous êtes acquitté de ce que je vous avais chargé d'insinuer à M. de Puyzieulx pour que le marquis de Mirepoix fît le voyage à Hanovre,2 est tout-à-fait à mon gré, et la tournure dont vous vous êtes servi à ce sujet, a toute mon approbation, en sorte que je suis très content de la manière dont vous avez conduit cette affaire. Quoiqu'il soit décidé que le marquis de Mirepoix n'ira point à Hanovre, je crois cependant avoir lieu de présumer que ce sera le marquis de Valory qu'on nommera pour y aller.

Les dernières nouvelles que j'ai eues de Pétersbourg, ont été assez favorables pour pouvoir espérer que la tranquillité du Nord se conservera encore. L'on me marque que le ministre de Danemark, comte Lynar, venait d'exécuter la commission dont sa cour l'avait chargé en faveur de la Suède,3 que le chancelier Bestushew avait paru en être fort piqué, que sa première réponse n'avait consisté qu'en des généralités, mais que, le comte Lynar l'ayant engagé enfin à s'expliquer plus précisément, il avait dit que l'impératrice de Russie aurait beaucoup mieux aimé que Sa Majesté Danoise eût suivi les conseils que cette Princesse lui avait donnés de temps en temps et qu'elle ne se fût pas liée si étroitement avec



1 Vergl. S. 336.

2 Vergl. S. 318.

3 Vergl. S. 314.