<373> et souhaite bien volontiers qu'il se rétablisse bientôt parfaitement. J'attendrai ce temps-là pour lui parler moi-même. Il ne faut pourtant pas qu'il se presse trop ni fasse quelque effort qui lui pourrait être pernicieux, mais plutôt qu'il attende avec patience le retour de sa santé. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


4304. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 11 mai 1750.

Je vous sais bon gré de la communication des nouvelles que vous avez tirées du baron de Goltz, malgré son état malingre dont je le plains véritablement. Pour ce qui concerne le sieur de Gross, vous pouvez compter que je ne regretterai nullement son départ, quand sa cour viendra à le rappeler,1 puisque tel que soit celui qu'on nous enverra à sa place, il ne saura jamais être dans de plus mauvaises dispositions que celles où celui-là a été à tous égards. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


4305. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 11 mai 1750.

Pour ce qui concerne les ouvertures que le comte Lynar vous a faites au sujet d'une proposition à faire à la cour de Russie,2 et dont vous m'avez fait votre rapport par votre dépêche du 25 d'avril dernier, c'est pour couper court à toute tracasserie que je viens d'ordonner à mes ministres du département des affaires étrangères de vous informer, quoique pour votre direction seule, de tout ce qui s'est passé depuis peu à cet égard entre la France, moi et la cour de Danemark, vous renvoyant à ce sujet à la dépêche qui vous viendra à la suite de celle-ci.

Federic.

Nach dem Concept.


4306. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER À PARIS.

Potsdam, 11 mai 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 1er de ce mois. Je crains fort que les ministres de France n'aient sujet encore de se mordre aux doigts d'avoir appuyé le baron de Bernstorff, pour parvenir au poste vacant par la mort du digne Schulin, auquel le Roi son maître vient de le nommer.

S'il en arrive du mal à la bonne cause, cela ne sera point par ma faute, puisque vous avez assez averti les ministres de France d'être



1 Vergl. S. 256.

2 Vergl. S. 388 Anm. 3.