<385> en Suède, et ferai faire cette évaluation en argent, afin de me régler là-dessus avec la Suède.

Voilà ce que j'ai bien voulu vous dire, quoique pour votre direction seule encore. Au surplus, ce que je trouve le meilleur dans toute cette affaire, c'est que je crois que nous n'aurons guère plus à appréhender la Russie, étant d'ailleurs persuadé qu'on ne saurait trop compter sur les arrangements qu'on a faits en Suède pour repousser la Russie en cas d'insulte.

Federic.

Nach dem Concept.


4329. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 26 mai 1750.

Voici la réponse que je viens de faire à la lettre que vous m'avez envoyée hier de la part du sieur de Wulfwenstjerna, que vous ne manquerez pas de lui faire parvenir. Comme ce ministre m'a marqué dans sa lettre que sa cour avait goûté la proposition que je lui avais faite de donner à la Suède en cas d'attaque 6,000 hommes au lieu des 9,000 stipulés par le traité d'alliance, à condition de les garder tant que la guerre durerait, quand même elle deviendrait commune, et que sa cour préférerait même l'évaluation de ce secours en argent, supposé que je le jugeasse à propos, j'ai bien voulu accepter cette proposition, vu les grands embarras, par rapport à la marche et au transport de ces troupes en Suède, qu'on évitera par là. Afin que je puisse ainsi m'arranger de bonne heure sur les sommes qu'il faudrait que je payasse à la Suède, en conséquence de l'évaluation de ce secours en argent, ma volonté est que vous deviez faire faire cette évaluation et m'en faire votre rapport. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


4330. A L'ENVOYÉ DE SUÈDE DE WULFWENSTJERNA A BERLIN.

Potsdam, 26 mai 1750.

J'ai reçu avec grand plaisir les assurances que vous m'avez données, par votre lettre du 24 de ce mois, de la satisfaction que votre cour a eue des ouvertures confidentes que je lui avais faites sur ce concert proposé.1

Comme je veux bien me prêter au possible à tout ce qu'elle croit être de sa convenance, j'accepte très volontiers la proposition qu'elle vient de me faire par vous pour changer le secours de 6,000 hommes de troupes que je lui avais proposé à de certaines conditions, par une



1 Vergl. S. 332.