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4368. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Fr. von Voss berichtet, Kopenhagen 20. Juni: „J'ai eu soin d'informer l'abbé Lemaire des nouvelles de Russie1 … Elles l'ont confirmé dans l'opinion qu'on doit opposer de la vigueur et de la fermeté aux menées de la cour de Pétersbourg et de ses alliés, et que tous les soins qu'on se donnerait pour moyenner un accommodement, ne feraient que l'éloigner davantage. Les lettres que ce ministre a reçues de sa cour, lui font entrevoir qu'elle n'aura pas beaucoup de peine à prendre ce parti.“

Potsdam, 26. Juni 1750.

Ich glaube, dass der Abbé. Lemaire sehr gut raisonniret, dass denen Russen durch die verschiedene Propositiones, so ihnen geschehen, zu viele Ehre angethan wird. Mir hat solches niemalen angestanden; hätte Ich aber davon abgerathen, so hätte vielleicht Frankreich Mir wieder Absichten imputiret, die Mir keinesweges eigen seind.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4369. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A COMPIÈGNE.

Potsdam, 27 juin 1750.

Les arrangements que les Français prennent, en conséquence de votre relation du 14 de ce mois, pour relever leur marine et pour la mettre dans un état respectable, m'ont fait un plaisir essentiel, et j'avoue que je suis charmé de voir que le ministère de France se prend à présent aussi bien qu'il fait dans tout ce qu'il faut pour la gloire et les intérêts de la couronne de France. Et comme, au moins jusqu'ici, les apparences sont qu'il se passera quatre ou cinq années encore, avant qu'une nouvelle guerre éclate, j'estime que ce ministère aura tout le temps qui lui faudra pour achever ses arrangements.

Enfin voilà M. de Puyzieulx hors de l'incertitude où il a été sur la résolution que le chancelier de Russie Bestushew prendrait sur la proposition que l'Angleterre à l'insinuation de la France lui a fait faire ; car mes dernières lettres de Pétersbourg me marquent que non seulement ce chancelier s'était extrêmement gendarmé des insinuations relatives aux affaires de la Suède, que j'avais fait faire au ministre de Russie Gross à Berlin, mais que d'ailleurs il venait de rejeter la proposition que la France avait faite tout récemment à la cour de Londres, dont M. de Puyzieulx avait fait part au baron de Bernstorff et dont le comte Lynar avait fait usage par ordre de sa cour.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 371.