<54> ne laisserait pas d'y contribuer et de mettre l'équilibre du Nord sur un bon pied; qu'au reste, comme nous attendions d'un jour à l'autre la nouvelle de la signature de cette alliance, et que M. de Puyzieulx avait déclaré au baron Le Chambrier combien la France souhaitait que, dès que cette affaire serait réglée, je pusse me lier avec le Danemark par quelque alliance,1 je demandais à M. de Valory de vouloir bien marquer au marquis de Puyzieulx que je le faisais prier de vouloir bien faire en sorte que, quand je ferai entamer la négociation pour me lier avec le Danemark, le ministre de France à Copenhague eût ordre d'appuyer et de seconder cette négociation, et que je souhaitais d'ailleurs d'avoir l'avis de M. de Puyzieulx si la France aimerait mieux qu'elle entamât elle-même cette négociation, ou si je la devais faire entamer, puisque je voudrais bien me régler sur ce qui pouvait être agréable là-dessus à la France.

Au surplus, j'entrevois bien, dans tout ce que la France vient de marquer, qu'elle pose toujours pour base dans ce qu'il y aura à faire, au cas que la Suède fût attaquée par la Russie, que je doive envoyer en Suède le nombre des troupes auxiliaires stipulé dans le traité d'alliance qui subsiste entre moi et la Suède.

J'avoue que c'est une chose qui ne laisse pas que de m'embarrasser, de façon que, si jamais le cas de l'alliance devait exister, je ne verrais d'autre moyen pour m'en tirer que d'engager des troupes étrangères contre des subsides, pour les y envoyer. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


3811. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 14. August 1749.

Des Königs Majestät haben mir heute befohlen, an Ew. Excellenz zu melden, wie Höchstdieselbe vor nöthig fänden, dass zuvorderst dem p. vpn Goltz zu Moskau dasjenige extractsweise in einem Rescript communiciret werde, was nach des Herrn Grafen von Podewils zu Wien letzterer Relation der Graf von Ulfeld sich gegen M. Blondel über das Sujet der Declaration, so Russland an Schweden thun wollen und was der wienersche Hof deshalb gegen den russischen vor Sentiments bezeiget, umständlich gemeldet hat,2 damit der p. von Goltz seine weitere Recherches dortiger Orten darnach dirigiren könne.

Demnächst finden Se. Königl. Majestät vor nöthig, dass weil es fast schiene, als ob das französische Ministerium in den Gedanken stehe, dass Russland durch einen Articul des Nystädtschen Friedenstractats ein gewisses Recht erhalten habe, sich von der schwedischen Regierungsforme zu mehren,3 dem Baron von Chambrier ein umständliches Éclaircissement über gedachten Articul des Nystädtschen Tractats ge-



1 Vergl. S. 36. 46.

2 Vergl. S. 57.

3 Vergl. Bd. VI, 375.