<55>geben und ihm kürzlich gezeiget werden sollte, wie Russland aus solchem gar kein Recht erhalten, sich jemalen von den schwedischen domestiquen Affaires zu meliren, sondern dass, was darunter conveniret, lediglich zum Faveur der schwedischen Nation geschehen sei und dass übrigens etliche wenige missvergnügte oder vielleicht gar in russischen Pensions stehende schwedische Individua niemalen den Namen einer ganzen Nation führen noch sich anmassen könnten, russischen Beistand zu reclamiren, sonder als Verräther des Vaterlandes angesehen zu werden und sich des Crime de lèse Majesté theilhaftig zu machen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3812. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 15 août 1749.

C'est avec beaucoup de satisfaction que j'ai appris, par votre rapport du 13 de ce mois, la nouvelle de la déclaration sérieuse que la Porte Ottomanne a fait faire au ministre de Russie à Constantinople.1 Je ne doute point qu'elle n'ait fait bien de l'impression à la cour de Russie, à moins qu'elle n'en ait été informée assez à temps pour révoquer les ordres qu'elle a apparemment donnés pour procéder à quelques démarches violentes contre la Suède.

Au surplus, voici la réponse que je viens de faire à la lettre du marquis de Valory que vous venez de m'adresser. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


3813. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 15 août 1749.

Monsieur le Marquis de Valory. La voie que vous avez choisie, en conséquence de votre lettre du 13 de ce mois, pour faire parvenir a votre cour les pièces anecdotes que je vous ai adressées pour elle,2 a toute mon approbation, et je vous sais bon gré des mesures justes que vous avez prises, afin que le secret n'en soit point risqué.

Je ne saurais qu'applaudir parfaitement à la réponse que M. de Puyzieulx a faite au sieur de Blondel sur ce que la cour de Vienne a proposé relativement à une négociation à entamer entre la Russie et la Suède, et je vous suis bien obligé de la communication confidente que vous avez bien voulu m'en faire. En attendant, je présume que, si la cour de Russie n'a pas actuellement commis quelque hostilité contre la Suède, elle pourra bien laisser tomber son dessein cette fois-ci et se ménager quelque autre temps pour le réaliser.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Neplujew.

2 Vergl. S. 50.