<69> que vous ne sauriez point le contenter à ce sujet et que je m'étais déjà suffisamment expliqué avec sa cour sur la réalité de l'avis en question.

Federic.

Nach dem Concept.


3833. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 23 août 1749.

J'ai bien reçu la relation que vous m'avez faite du 10 de ce mois avec la copie de la dépêche intéressante que vous m'aviez envoyée par le courrier du marquis de Valory, dont cependant l'original m'avait été déjà fidèlement rendu, comme vous l'aurez vu par la réponse que je vous y ai faite à la date du 16 de ce mois. Ce que le marquis de Puyzieulx a répliqué au ministre saxon sur les demandes captieuses que celui-ci lui a faites et dont vous venez de me rendre compte,1 m'a fait infiniment de plaisir. L'on s'aperçoit cependant par ces demandes du comte Loss que la façon de penser de la cour de Saxe n'est point du tout nette, parcequ'on y voit clairement qu'elle voudrait bien me nuire en cas que la guerre eût lieu, sans avoir à risquer que je m'en prisse làdessus à elle. Ce que je ne vous dis pourtant que pour votre direction.

Au reste, je viens de donner mes ordres au banquier Splitgerber à ce qu'il vous fasse payer par son correspondant à Paris les 72 livres que vous avez déboursées au sujet de la consultation de médecins relativement à la maladie du maréchal Keith.2

Federic.

Nach dem Concept.


3834. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Voss berichtet, Dresden 19. August: „Quoique le comte de Brühl affecte d'être charmé de l'alliance faite à Copenhague, je sais pourtant qu'il en est aussi étonné que peu satisfait. Il a dit à l'Ambassadeur [des Issarts] qu'après que la France avait été si facile à accorder des subsides au Danemark, il se flattait qu'on ne ferait plus de difficulté â renouveler le traité de subsides avec le Roi son maître. Le marquis des Issarts est du même sentiment, et ce ministre ne me parle d'autre chose que de ce renouvellement, étant persuadé qu'il ne peut rendre de meilleur service à sa cour qu'en s'employant à cette affaire … Je n'entre

Potsdam, 23 août 1749.

La réponse contenue dans votre dépêche du 19 de ce mois que vous avez donnée au marquis des Issarts lorsqu'il vous a parlé touchant le renouvellement du traité de subsides entre sa cour et celle de Dresde, est bonne et a, par conséquent, mon approbation. Quand, à une autre occasion, cet ambassadeur viendra encore à vous parler de ce renouvellement, vous lui répondrez, en lui jetant pour



1 Vergl. Nr. 3827.

2 Durch einen Immediaterlass vom 26. Juli war Chambrier beauftragt worden, den geschicktesten Aerzten von Paris einen Bericht über den Zustand des an einem Brustleiden erkrankten Feldmarschalls Keith vorzulegen.