<7>

la Suède la réponse de la Russie, que sur quel pied y répliquer, ce qui ne s'était point fait jusqu'ici.“1

raison à faire la guerre à la Suède, à moins qu'il né voulût s'en procurer par mauvaise chicane et frivolement, dont la futilité ne manquerait de sauter aux yeux à tout homme impartial. Quant à moi, vous assurerez fort et ferme l'ami important que je tâcherais d'e'viter une guerre de toute manière qu'il me serait possible, mais que, si nonobstant il n'en pouvait être autrement, et que je me visse forcé, à rompre, vous insinuerez convenablement et en confidence à l'ami en question qu'en ce cas aussi je ne craindrais rien et que je saurais alors porter mes coups à mes ennemis, qui m'auraient ainsi assailli les premiers, de façon et dans des endroits où sûrement ils leur seraient bien sensibles.

Federic.

Nach dem Concept.


3741. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 8 juillet 1749.

Votre dépêche du 27 de juin dernier vient de m'être bien rendue. J'espère que vous trouverez intéressant ce que je vous fais communiquer d'avis du département des affaires étrangères par cet ordinaire et à la suite de la présente, relativement aux affaires du Nord.

Je veux bien vous dire encore, quoiqu'en grande confidence, que tout espoir à voir culbuté le chancelier de Russie, comte Bestushew, n'est point tout-à-fait perdu, quoique jusqu'ici ce soit une chose incertaine dont l'événement semble demander encore quelque temps avant de pouvoir éclore, mais qui, après qu'il sera arrivé en son temps, ne manquera pas de rendre l'Angleterre envers la France et l'Autriche à mon égard de beaucoup plus souples qu'elles ne le sont présentement.

Nach dem Concept.


3742. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 8 juillet 1749.

J'ai reçu votre dépêche du 27 de juin dernier. Tout ce que je vous fais communiquer, à la suite de celle-ci, du département des affaires étrangères, de relatif aux affaires du Nord, sont des avis authentiques sur lesquels vous pouvez vous reposer entièrement, pour vous en servir à vous orienter davantage sur ces dites affaires là où vous



1 Schon unter dem 6. Juli schreibt Eichel auf Befehl des Königs an den Cabinetsminister Graf Podewils, dass an Chambrier, Klinggräffen und Rohd von dem Inhalt der Eröffnung Woronzow's Mittheilung geschehen soll, „jedennoch dergestalt, dass der Canal, wodurch der p. von Goltz diese Nachrichten erhalten, äusserst menagiret werde.“ Vergl. Nr. 3739. 3741. 3742.