3753. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 15 juillet 1749.

La conduite que vous me marquez, par votre dépêche du ier de ce mois, avoir tenue envers l'ambassadeur de France à l'occasion de la première visite que vous avez faite à ce ministre, a toute mon approbation,15-2 et je n'ai qu'à vous dire pour cette fois-ci, relativement à la négociation entre la Suède et le Danemark, que, comme selon mes derniers avis cette négociation se trouve dans le meilleur train du monde, et que ce n'est simplement que le surplus du revenu du Holstein qui en arrête encore la conclusion, je pense pouvoir espérer que le prince-successeur de Suède ne voudra point arrêter le bon succès d'un ouvrage aussi important que salutaire en considération d'un objet si médiocre que celui<16> de ce dit surplus de revenu, mais que, au contraire, il voudra bien encore ajouter ce petit sacrifice à celui qu'il s'est déjà proposé de faire pour le bien et l'avancement de ses grands intérêts. C'est pourquoi, aussi, vous ne laisserez pas, s'il en est temps encore, de recommander derechef extrêmement et de tout votre mieux aux ministres de Suède l'affaire de la susmentionnée négociation, afin que, autant que par eux, ils voulussent bien s'employer à en faciliter et accélérer la conclusion.

Federic.

Nach dem Concept.



15-2 Es handelt sich um die Etikettenfragen für die officiellen Begegnungen der Botschafter mit den Gesandten zweiten Ranges. Vergl. Bd. VI, 553.