3958. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 4 novembre 1749.

L'augmentation des régiments de cavalerie autrichiens qui sont en Italie et dont vous me marquez par votre relation ordinaire du 25 du mois dernier passé qu'on les complétera de deux cents chevaux chacun, est de la façon du général Pallavicini, qui en a donné l'idée à la cour de Vienne et qui l'a arrangée; aussi je ne doute pas que celle-ci ne mette ses autres régiments de cavalerie sur le même pied, dès qu'elle se trouvera assez en fonds là-dessus; car sa première attention est à présent d'amasser des fonds en argent.

<156>

Quand le comte Ulfeld a dit au comte Barck que c'était par le conseil de la cour de Vienne que celle de Russie avait adouci le termes, qui avaient été couchés bien plus forts, dans le projet de sa déclaration, il a parlé tout-à-fait vrai, comme je le sais à n'en pouvoir douter. En attendant, toutes les apparences sont à présent que le affaires du Nord pourront se terminer sans qu'on vienne à des éclats Après que la Suède et ses amis ont gagné du temps, il est à présuma qu'on aura tout gagné.

Il m'a été fâcheux d'apprendre par vous que Blondel doit rester à Vienne quelques mois encore après que le comte Hautefort y sera arrivé. Mais comme nous n'y saurions rien changer, il ne vous reste que de prendre votre parti tant bien que vous le saurez, et de vous arranger avec vos amis aussi bien que le cas le voudra permettre,

Federic.

Nach dem Concept.