3994. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 29 novembre 1749.

J'ai bien reçu votre dépêche du 14 de ce mois. Quant aux affaires du Nord, je continue de présumer que la bonace durera au moins jusqu'à la mort du Roi régnant en Suède, et que les circonstances du temps décideront alors s'il y en aura à craindre ou non. Sur ce qui<178> regarde la froideur que le roi d'Angleterre continue à vous témoigner, et le silence du chevalier Williams par rapport à sa commission pour Berlin,178-1 je vous dirai que je ne vous laisserai point languir, quand les choses concernant les dettes de Silésie seront réglées et que j'aurai vu. plus clair encore sur le sort que les affaires du Nord auront, et que je pourrais bien vous rappeler alors.

Au surplus, je veux bien suivre le conseil que vous me donnez relativement au payement des trois [termes d']intérêts des dettes de Silésie qui sont à la banque de Londres,178-2 et vous confirmer en conséquence l'ordre que je vous ai déjà donné de faire payer aux propriétaires cet argent.

Federic.

Nach dem Concept.



178-1 Vergl. Bd. VI, 529. 549. 557. 575.

178-2 Vergl. S. 140. 189.