4154. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION ERNEST-JEAN DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 28 février 1750.

Le rapport que vous m'avez fait du 21 de ce mois, de l'état dans lequel se trouvent les affaires à la cour où vous êtes, renferme sans contredit les meilleures nouvelles qu'il se puisse, nous étant tellement avantageuses que nous saurions les désirer. Que sait-on si, après tout, le comte Brühl ne rend indirectement au Roi son maître le plus grand service possible, et si, par le délabrement ou plutôt la ruine totale de l'armée saxonne, il n'occasionne qu'il reste libre de toutes sortes d'embarras?

Je ne saurais, au reste, assez vous recommander d'avoir grand soin des prétentions de mes sujets, autant que les circonstances pourront toujours vouloir le permettre.

Federic.

Nach dem Concept.

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