4168. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 7 mars 1750.

Vos dépêches des 20 et 24 de février dernier me sont entrées à la fois, et il me serait agréable qu'à l'avenir vous ne fussiez plus tellement prolixe dans vos rapports immédiats relativement à différents petits détails, mais que vous n'y touchiez que les choses principales, d'une manière brève et convenable. Je suis d'opinion qu'il ne faut pas s'attendre, à l'heure qu'il est, à recevoir du côté de la Suède les nouvelles les plus intéressantes concernant la tournure que pourront prendre les affaires du Nord, après que la réponse au mémoire que le sieur de Panin y a présenté en dernier lieu, lui a actuellement déjà été remise de la part de cette couronne; mais il s'agira de voir présentement quelle impression cette réponse fera sur la cour de Russie et quel sera le parti qu'elle embrassera en conséquence.

Vous dirigerez votre attention de façon que vous puissiez m'informer si les arrangements qu'a faits la Suède pour se mettre, en tout cas, en état de bonne défense contre la Russie, continuent encore toujours, ou bien si ces arrangements se ralentissent, ou si même on les cesse entièrement.

Federic.

Nach dem Concept.