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Je laisse à votre considération si vous ne trouvez pas la voie du courrier que vous dépêcherez la plus sûre pour faire passer à votre cour cette lettre que je vous communiquai hier.1 Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

J'ai ordonné au comte Podewils de vous lire les nouvelles qui nous sont venues de Cologne;2 vous y reconnaîtrez le dessein invariable de la cour de Vienne de s'agrandir et de gagner le dessus en Allemagne.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.


4552. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Diest berichtet, Köln 6. October: „On m'a dit en confidence qu'il y avait a la cour de Cologne et à celle de Munich des affaires de la dernière importance sur le tapis; que le parti autrichien se flattait que le projet qu'on avait formé de faire l'archiduc Charles d'Autriche coadjuteur de l'électorat de Cologne,3 aurait une heureuse issue, que l'Impératrice douairière à Munich s'était chargée d'en faire la proposition à l'électeur de Cologne, que Ladite Majesté Impériale ferait aussi tous les efforts possibles de disposer le cardinal de Bavière, évêque de Liège, de renoncer volontairement à ses vues qu'il avait de devenir lui-même coadjuteur;4 qu'on le persuaderait en même temps d'abandonner le parti français auquel il avait été attaché jusqu'ici; que les Puissances maritimes s'intéressaient beaucoup à cette négociation, pour la faire réussir; et qu'enfin cet établissement de l'archiduc Charles serait très considérable pour la maison d'Autriche et aurait de grandes suites et influence sur les affaires d'État de l'Empire.“

Potsdam, 11. October 1750.

Se. Königl. Majestät haben mir occasione der einliegenden Relation von dem von Diest befohlen, Ew. Excellenz zu vermelden, wie Höchstdieselbe für gut fänden, den Lord Tyrconnell solchen Bericht, insbesondere wegen der darin enthaltenen Intrigue des wienerschen Hofes, um die Coadjutorie von von Köln auf den Erzherzog Karl zu bringen, selbst lesen lassen möchten.

Welches mir anbefohlene dann hierdurch schuldigst ausrichten und dabei nur noch melden wollen, wie des Königs Majestät gedachten Mylord hiervon besonders avertirt haben, dass nämlich Ew. Excellenz ihn die aus Köln gekommene Nachricht würde lesen lassen, woraus er das ohnveränderliche Dessein des wienerschen Hofes erkennen werde, sich zu agrandiren und die völlige Oberhand in Teutschland zu gewinnen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.



1 Die Beilagen zu Nr. 4549.

2 Vergl. Nr. 4552.

3 Vergl. Bd. VII, 356.

4 Vergl. Bd. VII, 255. 263.