<11> tout cela, je ne saurais vous donner d'autres directions là-dessus que celles que vous avez actuellement, et de vous recommander d'ailleurs de prendre vos mesures bien justes à ce que la Diète ne puisse absolument prendre consistance. Pour moi, je continue toujours d'être du sentiment qu'entre tous les moyens pour empêcher que la Diète ne constate, le plus convenable et le plus sûr est de la rompre, et je crois qu'il ne sera pas impossible de trouver quelque nonce assez hardi et entreprenant qui s'y emploie. S'il demandait des sûretés pour la somme, j'estime qu'on pourrait arranger avec lui à ce qu'elle fût mise en dépôt ou en troisième main, en attendant qu'il ait rempli ses engagements, et si d'ailleurs il ne s'agissait que d'une centaine de ducats qu'il demandait d'avoir avancée en espèces, l'on pourrait bien, à ce que je crois, les lui lâcher et lui assurer le reste. Enfin, c'est à vous de vous arranger sur les moyens les plus propres, afin que la Diète soit absolument rompue.

Federic.

Nach dem Concept.


4397. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Le secrétaire d'ambassade de la cour palatine [Bossart] m'a communiqué aujourd'hui l'extrait d'une lettre qu'il a reçue du baron de Beckers [Dresde 8 juillet 1750] touchant la cour de Bavière, et qu'elle assurait toujours que l'article de sa voix électorale pour un roi des Romains et celui de troupes à donner n'entraient point dans le traité de la prolongation des subsides avec le roi d'Angleterre; 1 qu'on serait bien aise, au reste, de savoir si Votre Majesté tiendrait toujours ferme sur un nouveau cérémoniel par rapport aux investitures dès fiefs de l'Empire.“2

Podewils hat dem Legationssecretär Bossart für den letzten Punkt bejahende Erklärungen gegeben, wegen der Nachricht über die bairischen Subsidienverhandlungen indess seinen Zweifel ausgedrückt.

Potsdam, 12. Juli 1750.

Was Ich ihm vorher schon vielmals gesaget und geschrieben habe, muss Ich ihm nochmals sagen, nämlich, dass Ich alles darauf verwetten wollte, dass der Baron Beckers ein double Espion sei,3 der auch dieses nur geschrieben hat, um nur zu erfahren, was wir thun wollen.

Die Antwort, welche er dem pfälzischen Legationssecrétaire darauf [gegeben], ist recht gut, besser aber wäre es gewesen, dass er sich nicht einmal so weit gegen ihn herausgelassen. Uebrigens ignorirte Ich nicht, dass, was die Engelländer zu München negociirten, hauptsächlich Truppen wären. Welches Ich ihm jedoch nur zu seiner alleinigen Direction sagte.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. Bd. VII, 348.

2 Vergl. Bd. VII, 430.

3 Vergl. Bd. VII, 345.