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4583. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 24 octobre 1750.

J'ai bien reçu votre dépêche du 14 de ce mois, et la lettre que vous m'avez faite à la date du 13, m'a été rendue presqu'en même temps par celui à qui vous l'aviez confiée. J'ai lu avec plaisir votre mémoire relatif au commerce de Trieste, et les spéculations qu'il contient m'ont paru intéressantes et dignes de mon attention; aussi je me réserve de m'en expliquer en détail avec vous, quand je vous verrai chez moi. Soyez sûr en attendant que je ressens comme je dois ces témoignages de votre zèle et de dévouement pour mes intérêts.

Federic.

Nach dem Concept.


4584. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Potsdam, 24 octobre 1750.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite du 18 de ce mois. Quoique la particularité que vous marquez au sujet d'un billet que le comte Flemming a reçu et qui a opéré sur l'instant un notable changement d'humeur auprès de lui, donne un peu à penser, nonobstant de cela j'ai encore de la peine à me persuader qu'on soit déjà d'accord avec la cour de Dresde par rapport à sa voix à donner en faveur de l'archiduc Joseph, à moins que le roi d'Angleterre n'ait satisfait en tout ladite cour relativement à ses demandes pécuniaires.

Au reste, il me semble que vous avez éclaté un peu trop tôt votre rappel, et j'aurais bien voulu que vous eussiez différé d'en donner connaissance au duc de Newcastle, puisqu'il n'y avait rien qui vous y pressait, et qu'il aurait suffi de lui en parler une couple de jours avant que vous lui eussiez délivré vos lettres de rappel.

Federic.

Nach dem Concept.


4585. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 26 octobre 1750.

Monsieur mon Cousin. J'ai bien reçu la lettre du 23 de ce mois que vous avez voulu me faire. Je reconnais comme je dois les soins obligeants que vous avez eus pour pressentir M. le Duc sur l'affaire dont vous avez pris la peine de vous charger, et je suis aise de voir que les ouvertures faites à lui ne lui ont pas été indifférentes. Je ne manquerai pas d'écrire à ma sœur de la manière que vous le désirez, et vous ai bien de l'obligation de ce que vous voulez bien vous ouvrir à moi pour m'avertir de ce qu'il y a à faire à ce sujet. Quant au secret, vous pouvez compter que de ma part il sera gardé le plus reli-