<123> un peu plus de bonne heure;1 mais comme elle a laissé passer ce temps sans rien faire, et que par là les cours de Vienne et d'Hanovre se sont emparées de toute la supériorité, je pourrais bien chicaner pendant quelques mois le terrain, mais au bout du compte sans effet, puisqu'il n'y a pas à douter que lesdites cours feront tous leurs efforts pour brusquer l'affaire, sans se soucier ni de l'unanimité des suffrages ni du consentement des Princes de l'Empire sur la question s'il convient à l'Empire de procéder à cette élection ou non.

Au reste, je me chargerai bien des frais de voyage qu'il faut pour les deux professeurs Jésuites que j'ai souhaités pour le collège de Breslau, pourvu que vous marquiez auparavant à combien il saurait monter.

Federic.

Nach dem Concept.


4587. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 26. October: „Le comte de Puebla est venu ce matin chez moi, Podewils, pour me dire en fort peu de mots, et sans s'étendre davantage, que l'Empereur et l'Impératrice se flattaient l'un et l'autre de la précieuse amitié de Votre Majesté qu'Elle voudra bien accorder Sa voix électorale à l'archiduc Joseph, leur fils aîné, quand on devrait procéder à l'élection d'un roi des Romains; que, dès qu'on serait informé des dispositions de Votre Majesté sur cet objet, Leurs Majestés Impériales ne manqueraient pas de Lui en écrire, comme cela s'était pratiqué en pareil cas.“

Potsdam, 27. October 1750.

Ich werde sie deshalb morgen Selbst in Berlin sprechen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4588. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Potsdam, 27 octobre 1750.

J'ai reçu votre rapport du 22 de ce mois. Puisque vous y dites que votre présence est indispensablement nécessaire à la Haye pour arranger avec le prince d'Orange l'affaire de la vente de mes domaines en Hollande, je veux bien y souscrire, malgré toutes les raisons pressantes que j'avais de souhaiter votre prompt retour chez moi; ainsi donc, je consens et vous permets de partir pour cet effet à la Haye incontinent après que vous vous serez congédié du roi d'Angleterre, où cependant vous ne resterez pas au delà de quinze jours et tâcherez pendant cet intervalle de temps de vous accorder avec le Prince au moins sur les préliminaires de l'affaire et sur les conditions principales,



1 Vergl. S. 84.