<124> de façon que ces conditions pourront servir à faire mener le reste par quelque autre que vous à sa perfection. Avec cela, il faut que vous sachiez qu'aucune considération, telle qu'elle saurait être, ne pourra me mener de vous laisser au delà du temps susdit de quinze jours à la Haye, et que, ce temps passé, il faudra que vous retourniez absolument chez moi, sans même attendre aucun nouvel ordre de ma part à ce sujet. C'est ma dernière résolution, sur laquelle vous devez absolument vous régler et vous arranger en conséquence.

Federic.

Nach dem Concept.


4589. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Réponse à faire au comte de La Puebla.

Le Roi est porté dans toutes les occasions à faire plaisir à la reine de Hongrie et à l'Empereur, il le ferait de même quant à l'élection de l'archiduc Joseph roi des Romains. Il trouve que dans l'état présent où se trouve l'Empire, ce serait sûrement un des candidats qui mériterait le plus d'attention, mais il laisse à penser à la reine de Hongrie si ce n'est pas trop hâter cette élection que de la faire dans un temps où l'Empereur jouit d'une santé entière et où rien ne semble annoncer le besoin d'une élection semblable; et si le cas arrivait de la mort de l'Empereur, de quoi Dieu garde, dans quelle situation se trouverait l'Empire gouverné par un Empereur sous la tutelle? Le Roi conseillerait plutôt à Leurs Majestés Impériales d'attendre l'âge de majorité de ce jeune Prince, avant que de procéder à cette élection, ce qui la rendrait en même temps plus conforme aux lois de l'Empire et à la majesté du Corps Germanique.

Voilà, ou à peu près, Monsieur, ce que vous pouvez dire au comte de La Puebla dans mon nom.

Federic.

Eigenhändig (praes. 28. October 1750).


4590. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Graf Otto Podewils berichtet, Wien 21. October: „Il m'a été assuré que c'est précisément par le moyen des capitaux que le roi d'Angleterre a avancés à la Steuer de Saxe, que Sa Majesté Britannique se flatte d'engager la cour de Dresde d'entrer dans ses vues par rapport à l'élection d'un roi des Romains en faveur de l'archiduc Joseph, parcequ'on n'ignorait pas à Hanovre que la Saxe n'était nullement en état de les rembourser. Il

Potsdam, 28. October 1750.

Se. Königl. Majestät haben allergnädigst befohlen, dass 0ccasione der in dem heutigen Bericht des Herrn Grafen von Podewils zu Wien enthaltenen Passage, den sächsischen Hof und dessen Steuerschulden betreffend, derselbe in etwas von den hier desfalls be-