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d'une élection semblable, ni les motifs allégués pour cela dans la capitulation même de l'Empereur d'aujourd'hui, motifs dont l'examen, auquel tout l'Empire est d'ailleurs intéressé selon l'article 8 de la Paix de Westphalie, doit précéder nécessairement cette élection et en constater la légalité; et si malheureusement le cas arrivait que Sa Majesté Impériale vînt à manquer, ce que Dieu veuille détourner, dans quelle situation ne se trouverait pas l'Empire, gouverné alors par un Empereur mineur et sous tutelle?

Le Roi conseillerait donc plutôt a Leurs Majestés Impériales d'attendre l'âge de majorité de ce jeune Prince, avant que de mettre cette élection sur le tapis, ce qui la rendrait en même temps plus conforme aux lois et constitutions de l'Empire et à la majesté du Corps Germanique.

de plus

se trouverait alors l'Empire, gouverné par

Le Roi croit que pour le bien de l'Empire et l'avantage même de Leurs Majestés Impériales il serait plus convenable d'attendre l'âge de majorité de l'Archiduc, avant que de proposer l'élection d'un Toi des Romains, ce qui rendrait en même temps cette élection plus conforme aux lois et aux constitutions de l'Empire et plus convenable à la majesté du Corps Germanique.

Federic.

Eigenhändige Correctur der von dem Könige durchgestrichenen, in dem Abdruck durch liegende Schrift hervorgehobenen Stellen des Entwurfes der Minister.


4595. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein berichten, Berlin 29. October: „Le baron de Bülow nous lit entendre hier, au sortir de l'audience de Votre Majesté, qu'Elle lui avait témoigné d'être très satisfaite des arrangements qu'on avait pris en Saxe par rapport au payement des capitaux dûs-à Ses sujets par la Steuer; qu'Elle agrée fort la proposition du roi le Pologne d'envoyer quelqu'un ici pour convenir avec nous sur le reste. Comme cela ne se trouve point dans les ordres que Votre Majesté nous fit donner hier par le conseiller privé Eichel,1... nous avons cru de notre devoir de Lui demander Ses intentions précises sur cette matière.“

Potsdam, 30. October 1750.

Es muss der von Bülow Mich sehr unrecht verstanden haben. Ich habe ihm nichts mehr geantwortet, als dass es Mir lieb sei, dass der König, sein Herr, in der guten Intention wäre, Meine Unterthanen wegen ihrer Forderungen befriedigen zu wollen. Weiter bin Ich in nichts entriret. Indess kann Ich ganz wohl geschehen lassen, dass man in Sachsen eine Specification von Meinen Unterthanen, so in der Steuer zu fordern haben, aufnehme. Wir unsererseits lassen



1 Nr. 4591 S. 125.