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ihm in Charlottenburg widerfahrene Zurücksetzung1 beschwert und dass Bestushew dazu beigetragen habe, den ungünstigen Eindruck des Berichtes von Gross bei der Kaiserin zu steigern. „Il ajouta que l'arrivée de l'envoyé tartare à Berlin2 avait achevé à aigrir l'esprit de sa Souveraine, qu'on y cherchait toujours du mystère, mais que pour lui il en pensait tout autrement, d'autant plus qu'il ne comprenait pas qu'un simple émissaire non du khan des Tartares de la Crimée, mais de celui de Budziak, esclave et dépendant entièrement de qui le pouvait déposer à chaque moment, pût avoir été chargé de quelque commission importante“ ...

In Betreff der Gerüchte von dem Plane zu einer polnischen Conföderation unter Führung der Czartoryski und unter Mitwirkung Russlands hat Woronzow dem Gesandten versichert: „Que cet avis était destitué de tout fondement, que les instructions du comte Keyserlingk ne renfermaient rien de pareil, qu'il lui était enjoint plutôt d'écarter tout ce qui pourrait exciter des troubles en Pologne,3 et qu'ainsi il n'oserait sûrement pas conseiller le contraire sans tin ordre exprès de l'Impératrice, ce que cette Princesse ne ferait jamais, mais qu'il se pouvait fort bien que, comme les comtes Keyserlingk et Brühl étaient liés intimement ensemble, le dernier eût abusé de cette liaison pour divulguer des choses qu'il croit être convenables à ses intérêts et à ceux de son parti.“

Petersburg 13. October: „Ce que j'ai eu l'honneur de mander par mon très humble rapport de l'ordinaire dernier touchant le sieur Gross, me confirme dans le soupçon que le dessein du Chancelier est de le rappeler de la cour de Votre Majesté et de l'envoyer en Suède, comme, un ministre dont le caractère sympathise parfaitement avec le sien... La rechûte du Chancelier4 doit être assez sérieuse.“

immédiatement du ro et du 13 de ce mois. Quelque estime que je conserverai pour notre digne ami, et qui ne diminuera pas, il faut cependant que je vous dise, quoique pour votre seule direction, qu'en combinant tout ce qu'il vous a dit d'affaires dans le dernier entretien que vous avez eu avec lui, avec ce que j'en sais d'autre part, je puis aisément démêler que son antagoniste ne lui laisse pas voir la moitié, pour ne pas dire le quart, de ce qui se traite d'affaires à sa cour. Je remarque d'ailleurs qu'il est un peu trop préoccupé de la grandeur et de la puissance de sa cour, qu'il paraît envisager comme le premier mobile de toute l'Europe, et sur les sentiments de laquelle il faudrait que toutes les autres cours réglassent leurs démarches, pour ne rien faire qui saurait lui déplaire. Je mets pour preuve de cela tout ce qu'il vous a dit au sujet de l'émissaire tartare qui a été à Berlin.

Au surplus, il se pourrait bien que le sieur Gross fût bientôt rappelé, mais j'ai mes raisons qui m'empêchent d'ajouter foi aux bruits comme s'il était employé pour relever le sieur Panin à Stockholm. Tout ceci soit dit pour votre direction unique, de façon que même vous n'en toucherez rien dans les dépêches que vous me ferez.

Au reste, je sais que ce qui a obligé le Chancelier de garder sa chambre, quand il en fut sorti la première fois, n'a été qu'un léger accident dont il a été soulagé après



1 Vergl. S. 61.

2 Vergl. S. 24.

3 Vergl. S. 72. 80.

4 Vergl. S. 110. 111.