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qu'on lui a appliqué des sangsues; vous savez d'ailleurs ce que je pense sur le sujet de sa maladie qui ne l'emportera pas encore.1

Federic.

Nach dem Concept.


4598. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 31 octobre 1750.

J'ai bien reçu votre rapport du 22 de ce mois. Ce qu'on vous a assuré que par le moyen des capitaux que la cour d'Hanovre a avancés dans la Steuer de Saxe, on engagerait celle de Dresde dans ses vues relativement à l'élection d'un roi des Romains en faveur de l'archiduc Joseph, s'est vérifié, puisque c'est un fait avéré que, moyennant des sommes en argent que le roi d'Angleterre comme électeur d'Hanovre a ajoutées encore à celles qu'il avait déjà avancées à ladite Steuer, la cour de Dresde s'est engagée de donner sa voix pour l'élection. Comme j'ai ordonné à mes ministres du département des affaires étrangères de vous instruire en détail sur cet évènement,2 je vous renvoie à ce qu'ils vous manderont à ce sujet.

Quant à ce qui regarde le colonel Jasinski3 qui s'est présenté chez vous, vous lui direz de ma part que, quelque raison que j'avais eue de n'être point content de lui, je ne l'abandonnerai cependant pas et que je le reprendrai dans mon service; qu'à cet effet il n'avait qu'à venir incessamment me trouver ici à Potsdam. Comme je sais d'ailleurs qu'il est assez court en argent pour fournir aux dépenses de ce voyage, vous devez lui compter de ma part 200 écus, à condition qu'il se mette d'abord en voyage pour retourner chez moi. Je viens d'ordonner au banquier Splitgerber qu'il vous doive faire rembourser cet argent par son correspondant à Vienne, sans qu'il soit instruit du sujet pour lequel vous l'avez avancé. Au surplus, vous ne devez point vous impatienter par rapport à l'arrivée de votre successeur; soyez sûr que j'y pense autant que vous, mais convenez aussi qu'il faut un certain [temps] pour tout arranger.

Federic.

Nach dem Concept.


4599. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 30. October: „Comme Votre Majesté m'a envoyé la réponse à donner au comte de Puebla, couchée de Sa propre main, mercredi au soir,4 et qu'Elle m'a ordonné de la donner à peu pris dans ce sens à

Potsdam, 1er novembre 1750.

Quand je reçus avant-hier le rapport que vous et le comte Finckenstein m'aviez fait touchant la réponse à donner au comte Puebla



1 Vergl. S. 115.

2 Vergl. S. 124.

3 Vergl. Bd. IV, 185.

4 Vergl. S. 124.