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Au reste, vous observerez encore de choisir bien la voie par laquelle vous ferez passer la lettre que vous écrirez au susdit Palatin, afin qu'en chemin faisant il ne lui sache point arriver quelque accident fâcheux.

Federic.

Nach dem Concept.


4611. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 7 novembre 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 20 d'octobre passé. J'applaudis au jugement sensé que vous faites par rapport aux vues du Chancelier relativement à la Diète future de la Suède; c'est effectivement son grand plan d'obliger celle-ci d'accepter la convention qu'il lui a fait proposer1 et de la mettre indirectement par là sous la dépendance de la Russie. C'est aussi pourquoi vous devez prêter une attention particulière sur ce qu'il imaginera d'intrigues qu'il voudra mettre en oeuvre afin de parvenir à ses fins, dont vous me marquerez tout ce que vous en saurez apprendre.

Quelque défense qu'on ait fait là où vous êtes de ne point parler du retour de l'Impératrice à Moscou, il m'en est revenu d'assez bon lieu qu'il n'y avait presque plus à douter là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


4612. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Graf Otto Podewils berichtet, Wien 28. October: „Hier le comte d'UIfeld me dit que Votre Majesté avait rappelé le conseiller privé de Klinggræffen, et il me demanda en même temps si ce serait peut-être mon successeur. Je lui dis que je l'ignorais parfaitement, mais qu'en tout cas la cour d'ici aurait lieu d'en être très contenté, ce ministre s'étant fait aimer et estimer partout où il avait résidé.“

Potsdam, 7 novembre 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 28 d'octobre passé. J'approuve bien que vous n'êtes du tout entré avec le comte d'Ulfeld sur ce qu'il vous a dit sur le rappel de mon ministre Klinggræffen à Hanovre, ni sur les conjectures que son imagination lui a fournies par rapport à votre successeur; aussi n'avez-vous qu'à faire de la même manière toute fois qu'il voudrait revenir à la charge relativement à ce sujet.

Au reste, le banquier Splitgerber a eu ordre de ma part de vous fournir par son correspondant à Vienne les 200 écus que vous devez payer au page Stentzsch, de même que les 200 écus que vous aurez à payer au colonel Jasinski.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. Bd. VII, 229. 230. 238.