<152>ment signé avec l'Espagne. Comme je serais bien aise d'avoir une copie de ce traité, vous ne manquerez de me la procurer, dès que vous en saurez avoir une exacte et authentique.

Federic.

Nach dem Concept.


4623. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 13 novembre 1750.

Votre rapport du 4 de ce mois m'est bien parvenu, et je vous sais bon gré des particularités que vous marquez sur la manière dont la cour où vous êtes s'est expliquée au sujet de l'affaire de l'élection d'un roi des Romains. Je suis de l'opinion cependant que les cours de Vienne et de Londres ne se presseront pas autant sur cette affaire comme il paraissait au commencement qu'elles voudraient le faire, parcequ'il se trouve, je crois, des anicroches qui pourraient encore arrêter l'exécution de leurs desseins.

Au reste, je me trouve présentement à même de vous dire que je pourrais bien envoyer dans un temps de quatre ou six semaines votre successeur à Vienne, que je ne déclarerai point, en attendant, avant qu'il ne soit au point de partir de Berlin, ainsi que toutes les conjectures qu'on en saura faire, seront en l'air.

Federic.

Nach dem Concept.


4624. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 14. November 1750.

Nachdem des Königs Majestät einliegende Instruction1 Selbst gelesen, so haben Sie darauf zur mündlichen allergnädigsten Resolution zu melden befohlen, wie Höchstdieselbe nichts dabei zu erinnern fänden, als dass nur darin zu viele Complimenten, so er den wienerschen Ministres machen sollte,2 vorgeschrieben worden, welches einestheils



1 „Instruction pour le conseiller privé de guerre de Klinggræffen, allant de la part de Sa Majesté à Vienne en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire.“ Vollzogen Berlin 27. November 1750. Die Instruction besteht aus 25 Artikeln, die sich ihrem Inhalt nach mit den dem Vorgänger des neuen Gesandten regelmässig zugegangenen Weisungen decken. (Artikel 9: „La mission présente du sieur de Klinggræffen n'étant qu'une continuation de celle du comte de Podewils, qui a ordre de lui remettre à son arrivée à Vienne tous les papiers qui y sont relatifs, il aura soin de reprendre le fil de la négociation là où son prédécesseur l'a laissée. Il tâchera de remplir les ordres auxquels il n'a pas encore été satisfait, et suivra généralement tous ceux qu'il trouvera parmi ces papiers, tout comme s'ils lui étaient adressés directement.“ )

2 Schon am 26. October schreibt der Cabinetsminister Graf Podewils an den Geheimen Rath Vockerodt auf eine Anfrage des letzteren, dass Königliche Empfehlungsschreiben an die Kaiserlichen Minister dem neuen Gesandten „durchaus nicht“ mitzugeben seien: „und erinnere ich mich gar wohl, dass Se. Königl. Majestät mir solches zu der Zeit [1746 bei der Sendung des Grafen Otto Podewils nach Wien] mündlich und schriftlich auf das nachdrücklichste verwiesen und vors künftige verboten, auch übel zufrieden waren, dass man Höchstderoselben dergleichen niederträchtige Démarche, wie Sie es nenneten, thun lassen. Dass die Nachricht davon bei denen Acten nicht mehr befindlich, wundert mich gar sehr, indessen ist nur die Sache gar zu genau bewusst, umb von neuem mich darunter einiger Reproche zu exponiren.“ Vergl. Bd. V, 79.