<154> cru devoir vous communiquer une copie de la lettre1 qu'il m'a faite à ce sujet.

Comme j'attends par la première ordinaire une copie du traité où il est avec les Puissances maritimes, qu'il souhaite d'être mis pour base de celui qu'il voudra faire avec moi, j'espère que vous voudrez bien permettre alors que je vous le communique, avec les conditions qu'il voudra demander relativement à son nouvel engagement, afin de savoir vos sentiments là-dessus, auxquels je ne laisserai pas de me conformer. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

En vous remerciant de la peine que vous avez prise de répondre à votre cour touchant l'affaire de Brunswick, je compte de vous envoyer bientôt la grosse besogne et le traité.

Fr.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.


4627. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A BRUNSWICK.

Potsdam, 16 novembre 1750.

Monsieur mon Cousin. J'ai bien reçu la lettre que vous m'avez faite du 13 de ce mois, par laquelle j'ai vu à ma satisfaction entière les bons sentiments où le Duc persiste à l'égard d'un engagement à prendre avec moi.

Je n'attends que la pièce que vous me faites espérer par l'ordinaire prochaine, à laquelle j'espère qu'il joindra les conditions qu'il croira de sa convenance pour les stipuler relativement à ce nouvel engagement. Quoique je serai toujours bien aise de vous voir de retour chez moi, je ne vous gênerai cependant point là-dessus, et il dépendra de vous de continuer votre séjour à Brunswick pour autant de temps qu'il vous faudra pour régler là vos affaires domestiques. Je souhaite d'ailleurs que vous y restiez au moins jusqu'à ce que je pourrais être à même de vous mander ma réponse aux conditions que le Duc voudra stipuler, afin que vous sauriez, à votre retour, m'instruire de ses résolutions finales à ce sujet. Je réitère les assurances de la parfaite estime avec laquelle je suis, Monsieur mon Cousin, votre très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


4628. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 17 novembre 1750.

J'ai reçu votre rapport du 6 de ce mois. A ce qu'il me paraît, le comte Tessin donne un peu trop légèrement crédit aux bruits qui ont



1 D. d. Braunschweig 13. November.