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Quand nous serons convenus, de cette façon, de tout ce qui regarde ce traité, je ne laisserai pas de vous le renvoyer avec ma ratification et de joindre les pleins-pouvoirs formels pour vous à le signer de ma part, si le Duc trouve cette formalité nécessaire.

Au surplus, je vous prie de donner à M. le Duc les assurances les plus fortes de mon amitié inaltérable et de l'attention particulière que j'aurai toujours à tout ce qui pourra regarder ses intérêts et ceux de sa maison. Quant à vous, cher Prince, vous pouvez compter sur la reconnaissance sans bornes que je vous aurai de toutes les peines que vous vous êtes données à ce sujet, et de l'estime invariable avec laquelle je serai à jamais, Monsieur mon Cousin, votre bon et très affectionné cousin

Federic.

Nach dem Concept.


4677. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Potsdam, 12 décembre 1750.

Comme je désire de savoir si la cour de Gotha serait disposée à prendre des engagements avec moi par un traité de subsides en vertu duquel elle me fournirait, à ma réquisition et quand les circonstances le demanderaient, un corps de troupes de 3 à 4,000 hommes, mon intention est que vous deviez entrer en correspondance à ce sujet avec le baron de Keller,1 afin qu'il täte la susdite cour là-dessus et la sonde, pour savoir les conditions auxquelles elle voudrait prendre cet engagement. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


4678. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 12 décembre 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 30 dernier. Parceque ma dépêche précédente vous aura déjà instruit de quelle manière je pense sur l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, je vous y renvoie et me contente pour cette fois-ci de vous dire que c'est avec satisfaction que j'ai appris que j'ai une fois rencontré dans ledit sujet la façon de penser des ministres de France, et que je m'en applaudis, puisque c'est une chose plus difficile qu'on ne le saurait croire d'abord. Enfin j'irai toujours en ceci, comme en toute autre chose, mon droit chemin, me flattant qu'au bout du compte le ministère de France sera obligé de convenir qu'au moins je n'ai rien gâté dans les affaires et que je ne me suis point écarté des intérêts de la France.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 106.