<2>

question il ne s'agissait que d'avantages réciproques... et qu'au reste, soit que cette affaire se fît ou ne se fît pas, Votre Majesté ne laisserait pas d'être toujours également considérée par Ses amis et redoutable à Ses ennemis. Il parut un peu étonné de l'air dont je lui dis ceci... Il me promit enfin de s'informer de ce qui lui restait à savoir et d'y faire ses réflexions, pour me donner, avant qu'il soit longtemps, une réponse positive.“

céder et ce qu'il y aura à faire d'ultérieur dans l'affaire de votre négociation.

Vous saurez, au reste, que je suis très content du procédé que vous avez tenu dans votre susdit entretien, et que les termes dont vous vous y êtes servi vis-à-vis du ministre d'Éspagne, ont mon entière approbation.

Federic.

Nach dem Concept.


4379. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 3. Juli: „Je n'ai pas manqué de lire au comte de Tyrconnell toutes les pièces qui regardent la déclaration que la Porte Ottomane vient de faire faire... Il me dit qu'il fallait espérer que, quelque adoucie et mesurée que fût cette déclaration, où il aurait fallu mettre un peu plus de nerf et de vigueur, elle ne laisserait pas que de faire de l'impression sur la cour de Russie et donnerait un démenti formel au chancelier de Bestushew sur tout ce qu'il avait débité de contraire au sujet de la façon de penser de la Porte dans les affaires du Nord, il n'y a pas longtemps.“ 1

Potsdam, 4. Juli 1750.

Mir däucht, dass die Declaration von denen Türken eben nichts essentielles in sich habe, und scheinet es, als wenn sie nicht das Herz hätten, dergleichen in recht energiquen Terminis zu thun.

Uebrigens wollte Ich gern wissen, ob der Graf Tyrconnell noch keine Antwort wegen der Pferde2 erhalten hat, wohin Ich solche schicken soll.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4380. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 4 juillet 1750.

Votre dépêche du 24 du mois passé m'a été heureusement rendue. Je vous tiendrai compte de tous les soins que vous emploierez pour me faire avoir ces pièces3 dont vous faites mention dans votre dépêche immédiate, et d'autres encore qui vous paraîtront dignes de mon attention et de ma curiosité.

Je ne doute pas que la nouvelle déclaration que la Porte a faite au ministre de Russie, n'ait bien mortifié la cour où vous êtes, et la peine que ses ministres aux cours étrangères se donnent, pour faire voir



1 Vergl. Bd. VII, 392. 393.

2 Vergl. Bd. VII, 27.

3 Etat der österreichischen Staatseinkünfte.