<203> ne manquerez pas d'en jeter adroitement quelques mots sur ceci. Je vous renvoie, au reste, sur ce que mon ministère du département des affaires étrangères vous marquera à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


4700. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Berlin, 26 décembre 1750.

J'ai reçu les rapports que vous m'avez fait du 19 et du 22 de ce mois. Content que je suis de l'application que vous mettez à m'instruire exactement sur tout ce qui peut avoir du rapport à la négociation pécuniaire entre les cours d'Hanovre et de Dresde, je serai bien aise quand vous continuerez de me marquer précisément tout ce qui en viendra à votre connaissance.

Comme il me reste d'ailleurs un doute sur la somme de ce que la Saxe doit actuellement à l'Hanovre, que vous mettez à quatre millions et que cependant tous mes avis que j'avais antérieurement, avaient déjà mise à cinq millions que la Saxe devait à l'Hanovre depuis le temps de la paix de Dresde,1 exclusivement des 1,600,000 écus du nouvel emprunt2 et de ce que la cour de Dresde restait en intérêts à celle l'Hanovre, je souhaiterais bien que vous m'éclairassiez exactement làdessus. Vous devez d'ailleurs m'instruire sur l'usage que la cour de Dresde pense de faire à présent des sommes du nouvel emprunt, et combien on en destine pour satisfaire à mes sujets créanciers de la Steuer.

Federic.

Nach dem Concept.


4701. AU PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK A WOLFENBÜTTEL.

Berlin, 27 décembre 1650.

Monsieur mon Cousin. Quoique l'impatience que vous m'avez marquée par votre lettre du 21 de ce mois pour venir me revoir, ait eu de quoi me charmer, j'espère cependant que vous voudrez bien différer votre départ de Wolfenbüttel jusqu'à ce que M. le Duc, votre frère, aura signé le traité dont je vous ai envoyé le projet, avec mon approbation, par la dernière estafette qui vous est parvenue de ma part.

Dès que cet acte sera signé, il dépendra de vous de venir me l'apporter vous-même, pour vous marquer alors toute l'obligation que je vous ai des peines et des soins que vous vous êtes donnés à ce sujet.

Il serait d'ailleurs nécessaire que vous prissiez avant votre départ un concert avec le Duc, votre frère, de quelle manière il pense à tirer d'ici les sommes des subsides qui lui reviendront de moi, afin que cela



1 Vergl. Bd. V, 522.

2 Vergl. S. 159.