<21> conseils que le ministère présent de Suède, vendu à des puissances étrangères, lui inspirait, la confiance ne saurait point être rétablie entre les deux cours.

Comme ces particularités répandent bien des lumières sur les vues de la cour de Pétersbourg relativement à la Suède, je n'ai pas pu me dispenser de vous en faire communication, en vous conjurant toujours de m'en garder un secret religieux et de n'en pas parler même aux miens, pour ne pas me faire perdre le canal d'où elles me sont arrivées. Sur quoi, je prie Dieu etc.

Federic.

Je vous envoie des melons, dont je vous prie de donner à Madame.1 Comme je n'ai pas encore eu le plaisir de la voir, je voudrais par le moyen de ces fruits préluder sur sa connaissance.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.


4414. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 20. Juli: „Je n'ai pas manqué de faire lire en ma présence au comte de Tyrcornnell l'original de la dernière dépêche du sieur Warendorff du 4 de ce mois2... J'ai saisi ce moment pour faire adroitement remarquer à milord Tyrconnell combien il était nécessaire de ne pas faire l'honneur au sieur de Gross de lui demander des nouvelles du Nord et encore moins celles de la réponse de sa cour à la réponse de Votre Majesté. J'ai insinué la même chose au sieur de Wulfwenstjerna.“

Potsdam, 21. Juli 1750.

Recht gut, aber sie müssen sich auch in Acht nehmen, nicht einmal mit dem Baron Bülow das geringste davon zu sprechen, indem Ich weiss, dass dieser Commission hat, des Grossen Pfeile zu verschiessen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4415. AU CONSEILLER DE LÉGATION WARENDORFF A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 21 juillet 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 4 de ce mois. Je n'ai pas pu tout-àfait concilier ce que vous me marquez par rapport au nombre où le Chancelier menace de mettre l'armée russienne en Finlande; vous dites qu'elle n'est composée à l'heure qu'il est que de 14,000 hommes, qu'on veut renforcer jusqu'à 60 ou 69,000; mais en conséquence de l'ordre que l'Impératrice doit avoir signé avant son départ pour Péterhof, il n'y a que 22,000 hommes qui doivent défiler vers la Finlande, ce qui, avec



1 Die Gräfin Tyrconnell war soeben in Berlin eingetroffen.

2 Vergl. S. 19.