<211> plus indigne que si, par le désir d'avoir de nouveaux emprunts de l'Hanovre, elle se laissait entraîner à se mettre sous la tutelle de celle-ci. Continuez à être attentif sur tout ce qui se passera et à m'en faire vos rapports.

Federic.

Nach dem Concept.


4713. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Berlin, 2 janvier 1751.

J'approuve parfaitement la conduite que vous avez observée en conséquence de votre rapport du 26 dernier relativement à l'affaire de Knyphausen.1 Elle doit occuper dans le moment présent votre attention principale, afin de bien éclairer la cour de Danemark là-dessus et de savoir de quelle manière elle poursuivra cette affaire. Pour ce qui regarde le sieur Bernstorff, vous savez assez que, dès qu'il a été question de le placer dans le conseil de Danemark, 2 j'ai été du sentiment qu'on ne saurait se fier de lui.

Federic.

Nach dem Concept.


4714. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Rohd berichtet, Stockholm 22. December: „Le comte Tessin m'a dit en confidence qu'on avait été informé que le parti contraire avait formé le projet d'engager sous main le peuple de Dalecarlie à proposer la souveraineté dans la prochaine assemblée des États, à dessein seulement que la Russie pût en prendre occasion de dire que ses appréhensions à ce sujet-là n'avaient pas été à tort, et qu'on voyait bien clairement qu'il y avait un dessous des cartes tout arrangé pour changer la forme du gouvernement de Suède.“

Berlin, 2 janvier 1751.

J'ai reçu votre rapport du 22 passé. Je ne saurais qu'applaudir parfaitement aux précautions sages que le ministère de Suède prend pour s'informer du vrai état des choses dans l'intérieur du royaume et pour prévenir le parti contraire dans le projet noir et traître qu'il avait formé. Au surplus, je ne doute pas que l'ambassadeur de France ne soit instruit de cette affaire et qu'il n'en ait averti sa cour.

Federic.

Nach dem Concept.


4715. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 3. Januar 1751.

Ew. Excellenz habe ganz gehorsamst melden sollen, wie des Königs Majestät ganz unzufrieden sein, dass der Herr Warendorff von seinem



1 Vergl. S. 193. 194.

2 Vergl. Bd. VII, 265.