<215> dans l'accession de l'Angleterre au traité qui subsiste entre les deux cours impériales,1 il a été question ou non de subsides secrets ou parlementaires à payer à la Russie. Comme c'est un point qui m'intéresse particulièrement et qui me servira de pierre de touche pour juger sur les intentions des cours alliées et sur la droiture de ses sincérations, vous ne devez épargner ni soins ni application pour vous en orienter avec toute la justesse possible et pour pénétrer à fond ce qui en est ou non.

Federic.

Nach dem Concept.


4720. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Berlin, 9 janvier 1751.

J'ai bien reçu votre rapport du 25 dernier. Mon ministère vous instruira sur tout le détail de ce qui s'est passé à l'égard du rappel du sieur Gross,2 par où vous serez à même de vous en expliquer envers le ministère de la Suède. En attendant, je suis persuadé que l'affaire restera là et qu'elle n'aura plus de suite. J'ai tout lieu de douter que la cour de Pétersbourg soit intentionnée d'employer ledit Gross à Stockholm,3 mais en supposant pour un moment qu'elle y voudrait parvenir, je crois que la Suède pourrait bien être en droit de refuser un sujet tel que celui-ci.

Au reste, les insinuations que vous avez faites au comte Tessin regardant le sieur Greiffenheim4 et la manière dont vous vous êtes pris à cet égard, ont toute mon approbation.

Federic.

Nach dem Concept.


4721. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Du Commun berichtet, Haag 5. Januar: „Je redoublerai mes soins pour mériter de plus en plus les grâces de Votre Majesté. Elle pourrait me mettre à même d'y réussir efficacement, si Elle jugeait à propos de m'écrire quelques lignes en faveur du sieur Fagel, à peu près dans les termes du projet ci-joint. Je sais que cela chatouillera ce ministre et qu'il y sera sensible au point qu'il se relâchera en ma faveur de sa discrétion, et que j'en arracherai toujours quelques petites choses qui me mettront sur les voies d'en découvrir de plus grandes.“ Michell berichtet, London 29. December: „J'ai appris que l'affaire de

Berlin, 11. Januar 1751.

Des Königs Majestät wollen, wie dem Du Commun im Haag eine verte Reprimande gegeben werden soll, dass er sich so weit vergessen, Deroselben vorschreiben zu wollen, wie Sie an ihn über diesen oder jenen schreiben sollen, welches sich von ihm als einem puren Legationssecrétaire gar nicht schickte, noch von einigem Effect sein würde, da ihm der Pensionair deshalb doch nicht mehr sagen



1 Vergl. S. 205 Anm. 2.

2 Vergl. S. 164.

3 Vergl. S. 179.

4 Vergl. S. 166. 190.