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4737. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Berlin, 19 janvier 1751.

J'ai bien reçu le rapport que vous m'avez fait immédiatement à la suite des dépêches du comte Podewils du 9 de ce mois. Vous faites fort bien et agissez en homme sage, quand vous ne vous fiez point à toutes les belles assurances et protestations d'amitié que l'Impératrice-Reine vous a faites à mon égard; en attendant, il conviendra que vous fassiez semblant comme si vous vous en laissiez imposer, parcequ'en simulant habilement d'être leur dupe, vous aurez l'occasion de leur tirer adroitement les vers du nez.

Federic.

Nach dem Concept.1


4738. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Berlin, 19 janvier 1751.

J'ai reçu votre dépêche du 9 de ce mois. Il m'a fait plaisir de voir combien l'abbé Lemaire s'intéresse pour composer les différends qui se sont élevés à l'occasion de l'affaire de Knyphausen et d'en profiter même pour amener la cour de Copenhague au but qu'on a désiré jusqu'ici. Vous tâcherez par tous les moyens convenables de l'entretenir dans ces sentiments et dans ses bonnes intentions et le laisserez agir au surplus en tout ceci comme il l'entendra. Au reste, je vous renvoie à la dépêche détaillée qui vous arrivera à la suite de celle-ci au sujet des instructions que le susdit abbé vient de recevoir de sa cour.

Federic.

Nach dem Concept.


4739. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 21. Januar 1751.

Des Königs Majestät haben mir befohlen, Ew. Excellenz zu vermelden, wie Dieselbe besorgen möchten, dass der Baron Chambrier instruiret und wegen der Negociation des von Koch2 aus Wien völlig au Fait gesetzet werden möchte, dass nämlich solche hauptsächlich auf zwei Sachen, als die schlesischen Landesschulden und die Commerciensachen, roulirte, sich aber jetzo daran accrochirte, dass der wienersche Hof nur allein die erstere separatim tractiren, die andere hergegen in das weite ziehen und auf die lange Bank verweisen, mithin Sr. Königl. Majestät das Nachsehen lassen wollte, welches aber aus denen dem von Chambrier anzuführenden Ursachen nicht angenommen werden könnte.



1 Die bei A. v. Arneth, Geschichte Maria Theresia's, Bd. IV, 539 angeführten Worte stehen in einem von dem Geheimen Rath Vockerodt concipirten Ministerialerlasse vom 19. Januar 1751.

2 Vergl. S. 216. 217.