<24> au delà de celles qu'il a faites, et menace de vouloir renforcer l'armée russe en Finlande jusqu'à 60,000 hommes et de faire défiler outre cela 24,000 hommes en Livonie, pour y renforcer pareillement les troupes; choses que je ne regarde cependant pour la plupart que comme des rodomontades et grimaces pour faire peur à ceux qui s'en veulent laisser imposer.

Au reste, la façon de penser du marquis de Puyzieulx sur les desseins que Bestushew se réserve quand la Diète de la Suède sera assemblée, est aussi exactement conforme à celle que j'ai,1 que j'étais justement sur le point de vous mander les mêmes circonstances pour en informer ce ministre, quand je reçus votre dépêche du 9 de ce mois.

Federic.

Nach dem Concept.


4419. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 23. Juli, über die Ankunft eines tartarischen Obersten, Mustafa Aga, der im Auftrage des Gross-Chans der Krim, Aslan Ghierey, und des Sultans von Budziak, Krim Ghierey, einen angeblich im preussischen Heere dienenden Cirkassier reclamire. Der Officier hat endlich eingestanden „qu'effectivement ce n'était qu'un prétexte que cette commission de réclamer le prisonnier circassien en question; que sa restitution ferait toujours plaisir au Chan, mais que dans le fond il s'en souciait peu, mais qu'il l'avait envoyé ici pour s'informer, sur les lieux, en quelle situation étaient les affaires entre Votre Majesté et la Russie, et s'il était vrai que Votre Majesté allait entrer en guerre avec cette puissance, auquel cas le grand-chan de Tartarie et le sultanchan son frère Lui offraient toute l'assistance en troupes que Votre Majesté pourrait désirer d'eux contre la Russie; que le Chan et le Sultan son frère étaient remplis d'admiration pour Votre Majesté et Ses grandes actions, qu'ils La félicitaient sincèrement sur tous Ses grands succès et sur Son glorieux règne, en assurant Votre Majesté du sincère attachement de l'un et l'autre à Ses intérêts et de leur parfaite considération et amitié.“

Potsdam, 24. Juli 1750.

Es ist Mir gar nicht leid, dass diese Schickung und die Ankunft dieses tartarischen Officiers etwas Lärm und gewissen Leuten Inquiétudes machet. Daher er auch, wenn Ich nach Berlin komme, denselben Mir nur publiquement oben bringen und präsentiren soll, wie Ich denn auch solchen eine Weile alsdenn bei Mir behalten werde, um diese Leute etwas dadurch zu inquietiren. Wegen des Menschen, welchen er reclamiret, werde Ich nachsehen lassen, ob solcher unter der Armee, wie Ich doch fast zweifele, befindlich ist. Im übrigen will Ich den tartarischen Officier defraiyiren lassen und kann er sich deshalb mit dem p. Kircheisen concertiren, zumal es doch über vier Wochen nicht dauern wird.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 9. 28. 32.