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4754. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 30 janvier 1751.

Ne vous laissez pas persuader que, quand la cour où vous êtes a réformé quelques-uns de ses régiments, elle l'ait fait pour en rendre les autres régiments plus forts; on vous a abusé là-dessus, et quand vous en prendrez des informations plus précises, vous trouverez qu'on a réformé des régiments pour en compléter les autres.

Les insinuations que la cour de Vienne a fait faire qu'elle était assurée du marquis de Puyzieulx et que le conseil de France était partagé touchant l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, sont des plus fausses, et je soupçonne que ce sont de ces faux avis que le comte Ulfeld a donnés expressément à quelqu'un pour les confier au comte de Podewils, afin de lui en imposer. Quant à vous, je vous avertis que vous devez être bien en garde sur de pareilles confidences fausses, au sujet desquelles la cour de Vienne est la plus adroite pour en donner.

Federic.

Nach dem Concept.


4755. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

In Eil. Potsdam, 1. Februar 1751

Se. Königl. Majestät haben mir sogleich befohlen, Ew. Excellenz vermittelst Absendung eines Expressen zu melden, wie es nothwendig sein dürfte, dass der Secrétaire Michell zu London auch Communication von der dem Graf Puebla zugestelleten Note bekomme und zugleich über die dazu gegebene Gelegenheit und andere deshalb ihm zu wissen nöthige Umstände mit ehster Post vermittelst einer wohlchiffrirten Dépêche, auch dass es eigentlich nur ein Particulier-Discours zwischen Sr. Königl. Majestät und dem Graf Puebla gewesen und also die Note kein ordentliches solennes Instrument sei, instruiret, ihm aber zugleich aufgegeben werde, davon weiter keinen Gebrauch zu machen, sondern es sich nur zu seiner Direction dienen zu lassen. Es vermeinen Se. Königl. Majestät auch, dass mehrerer Précaution halber diese Dépêche morgen unter des p. Splitgerber Couvert abgehen könne und daher etwas compress zu schreiben sei.

Ferner wollen Se. Königl. Majestät, dass auch dem p. von Rohd zu Stockholm davon Communication zu geben, mit der Auflage, darüber vertrauet mit dem schwedischen Ministerio zu sprechen, damit selbiges sähe, wie Se. Königl. Majestät das Interesse von Schweden à Cœur nehmen.

Uebrigens verlangen Se. Königl. Majestät, dass Ew. Excellenz dem Mylord Tyrconnell von denen gestern eingekommenen beiden Dépêchen