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4759. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 31. Januar, ein Schreiben des churpfalzischen Ministers von Wachtendonck [Mannheim 21. Januar] über die Ankunft eines mainzischen Diplomaten, Baron von Koeth, in Mannheim, der um die pfalzische Churstimme für die Königswahl geworben habe. Wachtendonck „finit par représenter que, comme la cour de Vienne prétendait que l'accession de l'E- lecteur palatin à la paix de Dresde avait éteint toutes les prétentions d'indemnité à la charge de la maison d'Autriche, Son Altesse Electorale serait charmée que Votre Majesté voulût faire parler là-dessus à la cour de Vienne, pour lui faire comprendre la frivolité de cette défaite.“

Potsdam, 2. Februar 1751.

Recht gut; es kann an Tyrconnell communiciret werden. Ich bin auch wohl zufrieden, dass in dem nurgedachten Sinn wegen des churpfälzischen Hofes nach Wien geschrieben werde.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4760. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 2 février 1751.

C'est dans la dernière confidence, Milord, que je veux bien vous faire part d'un avis secret qui m'est parvenu. Il s'agit d'un propos que le sieur Williams doit avoir tenu à quelqu'un de ses intimes sur ce qu'il avait trouvé moyen de faire envisager au comte Puebla tout autrement qu'il l'avait d'abord fait, la dernière conversation que j'avais eue avec lui et dont on lui avait donné le précis par écrit;1 qu'il l'avait disposé en conséquence d'envoyer copie de ce précis au général Pretlack, afin d'en faire l'usage qu'il convenait pour fortifier la cour de Russie dans les bons principes où elle était actuellement; qu'il avait d'ailleurs persuadé à ce comte de faire envisager à sa cour ce précis comme une pièce où la cour de Vienne et celles de ses alliés étaient également maltraitées et pour laquelle il conviendrait que celles-ci pensassent aux moyens propres à faire avorter les projets contraires et de relancer avec ardeur et dignité la loi qu'on prétendait leur imposer. Je vous laisse juger vous-même, Milord, de l'iniquité de ce procédé et du sens qu'on m'attribue malicieusement sur une chose où mes intentions ont été les plus pures et plus sincères. En attendant, je vous conjure de me garder le secret le plus religieux sur cette anecdote et de n'en dire mot à âme qui vive, puisqu'il n'y a que vous à qui je la confie, et qu'il y va de mon grand intérêt qu'elle soit ménagée absolument. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.



1 Vergl. S. 233. 237.