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en dernier lieu au ministre autrichien à Berlin, le comte Puebla, dont je vous ai déjà communiqué le précis par écrit, et tâchez de bien approfondir l'impression que ces propos feront sur le ministère britannique et comment il se développera là-dessus, de même comment il s'arrangera sur l'affaire de l'élection d'un roi des Romains, afin de pouvoir m'en instruire exactement.

Federic.

Nach dem Concept.


4779. AU PRINCE DE PRUSSE A BERLIN.

[Potsdam], 10 [février 1751].

Mon très cher Frère. Je charge mon frère1 de cette lettre et j'espère que le porteur ne vous en sera pas désagréable. Je souhaite de tout mon cœur, mon cher frère, que vous jouissiez d'une parfaite santé et que vous soyez gai et content. J'aurais bien de la peine de vous mander d'ici autre chose que l'histoire de ma chambre. Podewils de Vienne m'a transporté pendant quelques jours dans cette demeure impériale, et j'en suis si rempli que je crois y avoir été avec lui ; il m'a mis au fait de bien des détails, et il paraît par là que toutes les choses humaines se réduisent à peu de valeur, quand on les examine de près. Conservez-moi votre amitié, mon cher frère, et soyez sûr que j'en fais un cas infini; vous devez bien être persuadé de la mienne et de la tendre amitié avec laquelle je suis, mon cher frère, votre très fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.


4780. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 10 février 1751.

Milord. Le duc de Brunswick ayant fait réponse au prince Ferdinand, son frère, par rapport à l'acte de garantie et d'acceptation,2 je n'ai pas voulu perdre un moment pour vous adresser cette réponse, toute comme elle m'est parvenue aujourd'hui, vous priant de vouloir bien me mander au plus tôt vos sentiments là-dessus et ce que je pourrai marquer au Duc relativement à la demande qu'il paraît faire encore. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris.



1 Prinz Heinrich von Preussen.

2 Vergl. S. 261.