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sien, da doch der ganzen Welt bekannt sein müsste, dass Höchstdieselbe nicht einen Mann mehr in Schlesien als die ordinaire und beständig dagewesene Garnisons dorten hätten.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


4429. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Fr. von Voss berichtet, Kopenhagen 21. Juli: „Ce qu'il y a de fâcheux, c'est qu'aussi longtemps qu'il n'y a point de ministre de nommé, 1 on ne saurait rien entamer à cette cour relativement aux différends entre la Suède et la Russie. Il paraît qu'on est mécontent de celle-ci,2 et on néglige son ministre d'une manière assez marquée. L'abbé Lemaire pense même que ce serait à présent le vrai moment pour engager la cour de Dane- mark à faire à la Russie la même déclaration que Votre Majesté a fait remettre au sieur Gross,3 eu cas qu'Elle jugeât à propos d'en faire faire ici l'ouverture et de la renouveler conjointement avec elle [la cour de Danemark], mais il m'a aussi fait entendre en même temps qu'on agissait d'une manière si peu suivie qu'on ne pouvait pas être sûr du succès.“

Potsdam, 27. Juli 1750.

Nach dem Concert4 hätten die Dänen eine gleiche Declaration an Russland thun sollen, wie Ich thun lassen; solches aber ist ihrerseits noch nicht geschehen und seind sie uns solche noch schuldig, und däuchte Mir also, dass sie doch mit uns gleichen Strang ziehen müssten. Der p. von Voss muss dieses an den Abbé Lemaire sagen und sein Sentiment darüber hören.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


4430. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 28 juillet 1750.

J'ai reçu votre dépêche du 17 de ce mois. Quoiqu'il soit vrai que la dernière déclaration que la Porte a faite au sieur Neplujew, est assez faible et molle, elle a cependant assez intrigué les deux cours impériales, et, à ce que je viens d'apprendre, le chancelier Bestushew en a été furieusement scandalisé, lorsqu'il en a eu la première nouvelle. Il doit avoir attribué cette démarche de la Porte aux intrigues du sieur Celsing, et on veut avoir remarqué qu'elle a contribué le plus à la résolution que l'impératrice de Russie a prise de renforcer ses troupes en Finlande.

Mes dernières lettres de Pétersbourg me marquent cependant une nouvelle qui, si elle se confirme, ne laissera que de donner encore plus à penser aux deux cours impériales; c'est qu'il était arrivé en dernier lieu un courrier extraordinaire, expédié par le sieur Neplujew, et que



1 Vergl. Bd. VII, 353.

2 Vergl. S. 26.

3 Vergl. S. 18. 19.

4 Vergl. Bd. VII, 281. 306. 314. 372.