<300> à intérêt, elle en tirerait encore un revenu annuel de 12 à 15,000 écus, il me semble que l'offre que la cour de Danemark a bien voulu lui faire, est un peu trop modique.1 Je pense donc que, si, après l'acquittement des dettes contractées sur les terres en question, on pouvait assigner à la comtesse de Bentinck un revenu de 12 à 15,000 écus et que la cour de Danemark conjointement avec moi lui garantissions que cedit revenu lui serait payé régulièrement et exactement à chaque année, — qu'en ce cas ladite comtesse ne pourrait se refuser à pareille offre.

Je vous réitère néanmoins encore ici que pour moi je serai content de tout ce dont on conviendra avec la comtesse de Bentinck et sur quel pied cela se fera, pourvu que seulement l'équité y soit observée. Mais la plus grande difficulté sera toujours de réduire cette femme à la raison et de la porter à un accommodement, ce qui au fond ne me paraît pas être aussi aisé qu'on pourrait le croire. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Le comte Podewils a ordre de vous montrer deux relations de Londres très intéressantes.2

Nach der Ausfertigung im Archiv des Auswärtigen Ministeriums zu Paris. Der Zusatz eigenhändig.


4840. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils überreicht, Berlin 14. März, ein Schreiben des churpfälzischen Ministers von Wachtendonck [Mannheim 5. März] über den Abschluss des Subsidienvertrages zwischen Frankreich und Churköln. „Le traité a été signé à Munich le 27 du mois passé entre l'abbé Minucci de la part de l'électeur de Cologne et le baron de Schroff, ministre palatin,3 muni d'un plein-pouvoir du roi de France... Je crois qu'on peut regarder cet évènement comme un coup de partie, et comme ce traité s'est conclu contre toute l'attention à Munich, pendant le séjour que l'électeur de Cologne y a fait et où on croyait que l'électeur de Bavière l'attirerait de plus en plus dans le système de la cour de

Potsdam, 15. März 1751.

Se. Königl. Majestät haben auf den hierein zurückkommenden Bericht von Ew. Excellenz zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilet, wie Höchstdieselbe über diese importante Zeitung sehr froh wären, und dass Ew. Excellenz deshalb dem Baron von Wachtendonck und wo es sonsten nöthig ein sehr affectueuses Compliment machen möchten. Im Uebrigen würde dieses évènement wohl so lange bestens zu menagiren sein,



1 Nach dem von Lemaire vorgeschlagenen Vergleiche sollten die Söhne der Gräfin Bentinck gegen Verzichtleistung der Mutter auch die Herrschaften Varel und Knyphausen, die Tilgung der Schulden der Gräfin und die Auszahlung einer jährlichen Rente von 6000 Florins (bez. 9000 Florins) nach dem Tode der verwittweten Gräfin Aldenburg, Mutter der Gräfin Bentinck, übernehmen.

2 London 2. und 5. März, vergl. Nr, 4841. Den Befehl an den Grafen Podewils übermittelt diesem ein Schreiben Eichel's vom 14. März.

3 Vergl. S. 100.