<328>nure que l'affaire de la vente prendra, et de la manière que l'accord en sera fait, supposé que l'affaire réussise.

Federic.

Nach dem Concept.


4885. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 13 avril 1751.

Votre rapport du 30 dernier m'est bien entré. Je m'étonne de la réserve que le ministère de Suède marque envers vous au sujet des troupes à transporter en Finlande, parceque je suis informé de fort bon lieu que ce transport vient d'être décidé, qu'on y enverra 8,000 hommes bien vêtus et armés pour le service, et que le tout sera transporté sur 27 galères, montées de 800 matelots, qui resteront dans le port de Helsingfors.

Je viens de recevoir votre dépêche du 2 de ce mois. Pour ce qui regarde les difficultés que le sieur de Greiffenheim a cru envisager dans une correspondance à établir entre lui et M. de Wulfwenstjerna,1 je les regarde de peu d'importance et j'ai lieu de croire que les réflexions solides que vous avez faites à M. de Tessin sur ces difficultés prétendues, ont dû être suffisantes à ce qu'il ne lui restât aucun doute là-dessus. On pourrait cependant admettre ce tempérament encore, savoir que, si le sieur de Greiffenheim n'avait à mander que des nouvelles ordinaires, indifférentes et de nulle conséquence, il pourrait les faire passer par Stockholm, afin que j'en fusse instruit soit par vous, soit par M. de Wulfwenstjerna; mais que, s'il arrivait des évènements de conséquence et dont il importait d'être informé le plus tôt le mieux, comme par exemple la chute du premier ministre de Russie, une guerre avec les Turcs ou quelque autre affaire de conséquence, je serais charmé que le sieur de Greiffenheim fût instruit de les mander en droiture à M. de Wulfwenstjerna, afin que celui-ci m'en fît d'abord communication.

Federic.

Nach dem Concept.


4886. AU COMTE DE TYRCONNELL, MINISTRE DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 13 avril 1751.

Milord. Je viens de recevoir la lettre que vous m'avez faite au sujet des dépêches que votre courrier vous a apportées Je conviens en tout de ce que M. de Puyzieulx vous a marqué sur les suites malheureuses qui sauraient résulter de la fâcheuse mésintelligence qui règne à présent entre le Prince-Successeur, le ministère et le Sénat de Suède.2 Il n'y a rien que j'avais omis pour étouffer cette désunion, et puisque



1 Vergl. S. 166.

2 Vergl. S. 320. 323.