<350> avant mon arrivée, des fatigues que les incommodités de voyage vous causeront.

Au surplus, comme mon trésorier privé Fredersdorf vient de partir d'ici par mon ordre pour aller consulter à Paris ce qu'il y a de meilleurs médecins sur l'état malingre de sa santé, après n'avoir pas pu trouver de soulagement ici, je le recommande à vos soins et à votre assistance, afin que vous lui aidiez à avoir un de ces médecins habiles et experts, comme le sieur Astruc ou Tennac, et qu'ils tâchent de leur mieux à le guérir radicalement des coliques affreuses qui l'ont tourmenté cruellement jusqu'ici. Je vous tiendrai compte des soins et des attentions que vous apporterez à ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


4921. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 4 mai 1751.

Votre rapport du 24 d'avril dernier m'est bien entré. La politesse affectée dont le comte d'Ulfeld en a usé, contre son ordinaire, envers le comte Barck, à l'occasion de la nouvelle de la mort du feu roi de Suède et des circonstances qui ont suivi cette mort, me fait naître un soupçon très fondé que les nouvelles qui sont parvenues à la cour de Vienne relativement à ce sujet, ne lui ont été aucunement agréables, mais lui ont tout au contraire causé en secret un crèvecœur, qu'elle s'efforce de dissimuler par une bonne mine et beaucoup de politesse affectée; ce qui doit vous engager à redoubler d'autant plus d'attention, pour vous mettre exactement au fait des mesures ultérieures que ladite cour pourrait être intentionnée de prendre.

Federic.

Nach dem Concept.


4922. AU BARON D'ASSEBURG, GRAND-MAÎTRE DE LA COUR DE COLOGNE, A BONN.

Potsdam, 4 mai 1751.

Monsieur le Baron d'Asseburg. J'ai reçu la lettre que vous avez bien voulu me faire du 18 du mois dernier. Vous devez connaître assez la manière dont je pense sur tout ce qui vous intéresse, pour devoir être assuré combien j'applaudis à la résolution que Son Altesse Sérénissime l'Électeur votre maître a prise pour vous confier seul sous ses ordres le maniement des affaires étrangères, qui ne sauraient être jamais dans de meilleures mains, par les sentiments patriotiques que je vous connais, et par le parfait attachement que vous avez toujours marqué aux véritables intérêts de ce Prince. Les assurances que vous me donnez sur son intention de vouloir continuer invariablement dans le