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4944. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 18 mai 1751.

Votre dépêche du 4 de ce mois m'a été bien rendue. M'étant assez étendu dans celle qui vous parviendra du département des affaires étrangères, sur ce qui regarde les affaires du Nord, je me borne à vous dire encore que j'attends avec impatience d'apprendre par vous de quelle manière cette fermentation dans le ministère britannique aura fini, et les suites qui en succèderont. Je demande d'ailleurs votre sentiment si le duc de Cumberland, poussé du ressentiment qu'il doit avoir de ce qu'on l'a exclu du conseil de la princesse de Galles, saurait bien se joindre au parti de l'opposition qui se formera contre le ministère et dont le duc de Bedford se mettra à la tête.

Federic.

Nach dem Concept.


4945. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 19. Mai 1751.

Des Königs Majestät haben befohlen, von Deroselben wegen Ew. Excellenz zu melden, wie Dieselbe nunmehro von allen denjenigen Königlichen Unterthanen, welche wegen ihrer Schiffe und Waaren durch englische Kapereien im letzteren Kriege Schaden und Verlust erlitten, ganz exacte Notices und Rechnungen, jedennoch nur unter der Hand und sonder Éclat, einzuziehen [hätten], damit daraus ein ordentliches und richtiges Liquidum constituiret werden und Se. Königl. Majestät im künftigen Jahre bei Bezahlung des letzteren Termins der auf Schlesien hypothecirten englischen Schulden Dero Gebrauch davon machen können; inzwischen der Secrétaire Michell nochmals erinnert werden sollte, bei allen nur dazu habenden Gelegenheiten, und so ofte als nur möglich sei, dieser Sache halber bei dem englischen Ministerio Erinnerung und Erwähnung zu thun, damit letzteres nicht in die Gedanken gerathe, ob sei die Sache in das Vergessen gekommen oder dass des Königs Majestät solche gar hätten fallen lassen.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


4946. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE MALTZAHN A DRESDE.

Potsdam, 20 mai 1751.

J'ai reçu votre rapport du 15 de ce mois et j'approuve entièrement la façon dont vous vous êtes conduit envers le comte Hennicke relativement à mes affaires.

J'attends à présent les propositions que celui-ci nous fera, si elles seront de nature à me convaincre de l'intention sérieuse de la cour de Dresde de vouloir contenter mes sujets préférablement à tous autres