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4441. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 1er août 1750.

Ce que je vous ai fait transcrire par mes ministres du département des affaires étrangères concernant l'affaire des comtes de Hohenlohe,1 n'a été qu'afin que vous puissiez à votre tour en donner quelque information au marquis de Puyzieulx, pour qu'en cas que cette affaire parvînt jusqu'à la cour de France, ledit ministre s'en fût déjà préalablement fait une idée. Mon intention n'a donc point été de tâcher de tirer la France dans l'affaire susmentionnée, ce que, quand l'occasion s'en présentera, vous pourrez très bien donner à entendre au marquis de Puyzieulx, et c'est là la réponse que j'avais à vous donner sur votre dépêche du 20 de juillet dernier.

Federic.

Nach dem Concept.


4442. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Podewils und Finckenstein überreichen, Berlin 1. August, den Entwurf der dem tartarischen Gesandten2 mitzugebenden Recreditive im lateinischen Text und in französischer Uebersetzung zur allerhöchsten Genehmigung und machen Vorschläge für die demselben zuzubilligenden Geschenke. „Au reste, comme les ministres des cours de Russie et de Vienne, mais surtout le premier, sont outrés de dépit de ce que l'envoyé tartare ne leur a point fait annoncer son arrivée, ainsi qu'il l'a fait à ceux de France et de Suède, il ne faut pas douter qu'ils ne tâchent de disposer leurs cours à en faire du bruit auprès de la Porte, comme d'une distinction trop préjudiciable à leurs maîtres, et celle-ci, à moins qu'elle ne soit prévenue d'avance sur les véritables circonstances de cette affaire, en pourrait peut - être témoigner son mécontentement au khan de la Crimée et au sultan-khan, son frère, ce qui détruirait tout ce qu'on a gagné par cette impression, et indisposerait peut-être ces Princes contre Votre Majesté; nous avons cru devoir engager milord Tyrconnell et le sieur Wulfwenstjerna d'en écrire au plus tôt aux ministres de leurs cours à Constantinople, pour mander les raisons que le ministre tartare avait eues d'en user ainsi, et que c'était non seulement par rapport à la préférence

Potsdam, 2. August 1750.

Se. Königl. Majestät haben auf einliegenden Bericht zur mündlichen allergnädigsten Resolution ertheilt: Dass so viel die Präsente vor den tartarischen Émissaire anbeträfe, Sie solche bereits bestellen lassen, und würden solche ausser einem Präsente an Gelde von 1000 Reichsthalern, in einer auf tartarische Art gemachten, mit einländischen goldenen und silbernen Tressen reichbesetzten Chabraque, einigen Gewehr- und Pistolen und ein paar Stücken Tuch bestehen, wie denn auch der Dolmetscher sein Präsent haben sollte.

Was mit dem Lord Tyrconnell und dem schwedischen Minister dieses Émissaire halber verabredet worden, wäre sehr gut und würde es Sr. Königl. Majestät lieb sein, wann diese solches in das Werk richten würden. So sei es auch gut und nöthig, dass der Baron Chambrier von allem dieserwegen



1 Vergl. S. 28 Anm. 3.

2 Vergl. S. 35.