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4957. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 29 mai 1751.

J'ai reçu votre dépêche du 18 de ce mois et je vous enjoins de faire un compliment bien obligeant de ma part au comte Tessin des soins qu'il a eus, pour mettre en train la correspondance entre les sieurs de Greiffenheim et de Wulfwenstjerna.1

Au reste vous observerez d'omettre à l'avenir dans vos relations chiffrées les expressions j'eus l'honneur etc., dans le plus profond respect etc., très humblement et autres pareilles, puisque, outre que ce ne sont que des termes et mots usés, elles ne sauraient convenir au chiffre, ne faisant que l'allonger inutilement, le chiffre ne devant servir que pour les affaires et des réalités.

Federic.

Nach dem Concept.


4958. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A COPENHAGUE.

Potsdam, 29 mai 1751.

Vos deux rapports du 22 de ce mois me sont bient entrés. J'ai mes bonnes raisons pour croire que la cour de Danemark a été très mal édifiée des dernières dépêches qu'elle a reçues par courrier de Russie. Vous ne tarderez peut-être pas longtemps à vous en convaincre. Quant au comte de Rosenberg, vous ne manquerez pas de lui faire un compliment convenable sur l'ouverture qu'il vous a faite relativement à la réquisition dont il a été chargé de sa cour et de laquelle il s'est acquitté auprès de celle de Danemark.2

Pour ce qui concerne la comtesse de Bentinck, le comte de Tyrconnell saura dire le mieux à l'abbé Lemaire ce qu'il a pu faire jusqu'ici, et les termes auxquels il en est actuellement avec cette femme altière et capricieuse. Je n'ai rien négligé de mon côté pour la rendre raisonnable, mais j'avoue qu'elle ne l'est point du tout sur l'article de l'accommodement en question.3

Federic.

Nach dem Concept.


4959. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A VIENNE.

Potsdam, 29 mai 1751.

J'ai reçu votre rapport du 19 de ce mois. Je suis persuadé que vos amis vous ont accusé juste, quand ils vous ont dit que, l'affaire



1 Vergl. S. 328.

2 Graf Rosenberg hatte dem preussischen Gesandten mitgetheilt, dass er auf Befehl des kaiserlichen Hofes die Mitwirkung des dänischen Gesandten in Regensburg behufs Ertheilung der Reichsgarantie für den Dresdner Frieden (vergl. S. 368) erbeten habe.

3 Vergl. S. 300 Anm. 1.